vendredi 26 février 2010

Déchirure

Je sors dans le jardin. Il fait beau et souffle le vent. J'ai besoin de m'aérer les pétales. Il est franchement difficile mon nouveau boulot. Je viens de m'en prendre plein la tête il y a deux jours. "Déchirure dans le silence de l'agneau". Je suis polluée. Souffle le vent s'il te plaît pour me débarrasser de cette violence dont je n'ai pas su me protéger. Et qui reste encore collée là tout autour de moi. Je crois que c'est l'incohérence hostile, où l'on n'a pas de réponse, où tout ce que l'on peut dire n'est pas entendu. ça ne connecte pas. Manque le code. Me manque aussi l'expérience, la carapace... Il a senti ma peur, il a senti la faille, il a voulu me déstabiliser. Réussi.
Je prends du recul. Le plus difficile c'est d'essuyer l'aura abîmé par les insultes.

Viens chez moi ce soir mon chéri, me raconter des choses de ta belle voix. Me caresser la joue, me prendre encore dans tes bras.

mercredi 3 février 2010

Entre deux blogs, mon coeur balance.

Depuis deux mois je suis attrapée par mes nouvelles fonctions en psychiatrie. Ce n'est pas peu dire. J'en rêve la nuit régulièrement. Je pars du travail en y pensant pendant des heures. Je me remets en question à tous moments. On ne ressort pas indemne d'une garde. Tout ceci est inhabituel pour moi. Alors mon inspiration du moment tourne autour de ce que je vis là bas.
Pour l'instant je n'arrive pas à écrire sur Elle c dit, comme si mes petites histoires habituelles un peu fleurs, un peu bleues étaient un peu dérisoires... Même pas vrai ! Je les aime mes p'tites histoires, elles nourrissent la Petite qui est en moi. Je continuerai... Mais quand l'inspiration reviendra...
Pour l'instant, je vous invite à lire "Le sac à main rouge" sur chroniques infirmières.
J'ai du retard chez vous, j'accours !