
Je sors dans le jardin. Il fait beau et souffle le vent. J'ai besoin de m'aérer les pétales. Il est franchement difficile mon nouveau boulot. Je viens de m'en prendre plein la tête il y a deux jours. "
Déchirure dans le silence de l'agneau". Je suis polluée. Souffle le vent s'il te plaît pour me débarrasser de cette violence dont je n'ai pas su me protéger. Et qui reste encore collée là tout autour de moi. Je crois que c'est l'incohérence hostile, où l'on n'a pas de réponse, où tout ce que l'on peut dire n'est pas entendu. ça ne connecte pas. Manque le code. Me manque aussi l'expérience, la carapace... Il a senti ma peur, il a senti la faille, il a voulu me déstabiliser. Réussi.
Je prends du recul. Le plus difficile c'est d'essuyer l'aura abîmé par les insultes.
Viens chez moi ce soir mon chéri, me raconter des choses de ta belle voix. Me caresser la joue, me prendre encore dans tes bras.