tag:blogger.com,1999:blog-29122813046195224692024-03-13T09:43:18.663+01:00elle c ditColombinehttp://www.blogger.com/profile/00847013358292133421noreply@blogger.comBlogger63125tag:blogger.com,1999:blog-2912281304619522469.post-40661007853729466042011-07-03T10:18:00.004+02:002011-07-03T10:28:29.689+02:00Cela dit en passant<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjaWvouCQ5w9o0fie4C0w-YSH0lRA-GMMJ2hkvzAiKMfkJQypfK3ogVETMemF0fBCxEPgpS5Tau4MIkB3rE4JX25t_KONBCrJ8-DnnhoSm-YL59WAdWjIaSCexjj51KWUwBlAGkfVUGdq_h/s1600/bouteillless%255B1%255D.JPG"><img style="float:left; margin:0 10px 10px 0;cursor:pointer; cursor:hand;width: 141px; height: 200px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjaWvouCQ5w9o0fie4C0w-YSH0lRA-GMMJ2hkvzAiKMfkJQypfK3ogVETMemF0fBCxEPgpS5Tau4MIkB3rE4JX25t_KONBCrJ8-DnnhoSm-YL59WAdWjIaSCexjj51KWUwBlAGkfVUGdq_h/s200/bouteillless%255B1%255D.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5625039724751506898" border="0" /></a><span style="font-size:100%;"><span class="messageBody" ft="{"type":3}">Hein ! ça ne sert à rien d'écrire des mots dans le vide n'est-ce-pas ? ça ne sert à rien de foutre tous nos brouillons d'éclats de vie dans des bouteilles à la mer, car la mer elle en dégueule par milliers de ces messages qui se perdent, de ces prières qui se noient !</span></span>Colombinehttp://www.blogger.com/profile/00847013358292133421noreply@blogger.com14tag:blogger.com,1999:blog-2912281304619522469.post-92189417757126100432010-10-23T09:03:00.002+02:002010-10-23T09:11:15.971+02:00Puisqu'il en est ainsi (écrit par Arf)<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgMk3TUX06M6SX0cTdLZkr8KalP07QdR_JrTY1FDWjsS9PQE8JYvxERv2LNy6wtc0vPni97Kc6zHndUfVt7dXqPFiKAa-jO0fChmU0GGoxf3QDXWjW9WwOEfZMfI36nZo_DxjrQgZr3-GdV/s1600/bag_retro_narrowweb__300x421,0.jpg"><img style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer; width: 142px; height: 200px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgMk3TUX06M6SX0cTdLZkr8KalP07QdR_JrTY1FDWjsS9PQE8JYvxERv2LNy6wtc0vPni97Kc6zHndUfVt7dXqPFiKAa-jO0fChmU0GGoxf3QDXWjW9WwOEfZMfI36nZo_DxjrQgZr3-GdV/s200/bag_retro_narrowweb__300x421,0.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5531134386624706306" border="0" /></a>Puisqu’il en est ainsi, dit-elle sur l’écran. <p align="justify">Cachée derrière ses lunettes noires, elle se grime, ajuste son maquillage, remet un peu de rouge feu sur ses lèvres, des lèvres que j’ai tant embrassées. Puisqu’il en est ainsi, la laisser s’enfuir, repartir à zéro, retrouver son reflet dans le miroir, séduire pour vaincre les contradictions, contradictions que j’ai tant aimées. Puisqu’il en est ainsi, se suffire du « en » qui englobe le tout, les années suspendues, ballottées par le souffle de la vie et balayées aujourd’hui par l’inertie, victimes de la nonchalance que je supposais assumée et partagée. </p> <p align="justify">Puisqu’il en est ainsi, dit-elle sur l’écran.</p> <p align="justify">Derrière le filtre, elle se rassure, tient la barre haut, refuse tous les dévers, pentes nécessaires qu’elle croyait piège. Puisqu’il en est ainsi, me protéger de l’image charme, retenir nos discours si précieux et dans d’autres eaux larguer les amarres, attaches qu’il serait vain de vouloir renouer. Puisqu’il en est ainsi, réapprendre à rêver, s’offrir au temps dans des parenthèses enjouées, lunaire comme j’aimais l’être avec elle. Puisqu’il en est ainsi, savoir que le sentiment était partagé, qu’il l’est toujours peut-être, ces peut-être que j’ai trop prolongés. Puisqu’il en est ainsi, respirer encore les fragrances de son absence, un instant, pour se dire que c’est arrivé, puis se résigner à continuer seul vers des états meilleurs, le meilleur de moi, d’un nous futur équilibré qu’un jour avec elle j’ai touché. Puisqu’il en est ainsi, l’envelopper déjà du souvenir, persistances à paraître dans le futile, fut-il, furent-ils.</p><p align="justify">Texte écrit par <a href="http://fut-il-ou-versa-t-il.blogspot.com/2010/10/puisquil-est-en-ainsi.html">Ch. Sanchez<br /></a></p><p align="justify"><a href="http://fut-il-ou-versa-t-il.blogspot.com/2010/10/puisquil-est-en-ainsi.html"><br /></a></p>Colombinehttp://www.blogger.com/profile/00847013358292133421noreply@blogger.com8tag:blogger.com,1999:blog-2912281304619522469.post-30558047083419550092010-05-10T14:05:00.007+02:002010-05-10T14:21:40.896+02:00Au fond d'une tasse de thé au citron<div style="text-align: justify;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7rIfhoRnpv8S7MsPjcys4_0GdMN7h37VrjNzQBtGK_TkLh0zpSIwW606uF2mibzxWy1qVbm09vyuUn_G3lzYGVcV3elABu4t2E0eLSqu2-0hu4eJOSWCvQLuUvT2xu0AoTqhVMi52RUsL/s1600/102911122.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 200px; height: 156px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7rIfhoRnpv8S7MsPjcys4_0GdMN7h37VrjNzQBtGK_TkLh0zpSIwW606uF2mibzxWy1qVbm09vyuUn_G3lzYGVcV3elABu4t2E0eLSqu2-0hu4eJOSWCvQLuUvT2xu0AoTqhVMi52RUsL/s200/102911122.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5469612578458926962" border="0" /></a>Ni une ni deux, j'ai remis mon pull à l'envers. Avec mes airs d'hurluberlue, je me sers un thé au citron. Alors que je chipote entre une tartine au miel et une biscotte au beurre salé, il me vient une idée. Une pensée amusée, mutine à souhait.<br />Pas plus, je l'atténue naturellement. Je la sens pointer son nez, je la laisse me taquiner, puis je lui dis de s'en aller. Elle ne m'écoute pas vraiment, puis un peu bête, elle se met en veille. Je ne perds pas vraiment le sens des réalités, je me les approprie tout simplement. C'est en prenant les chemins de traverse, avec une certaine fraîcheur et une pointe de plaisir, que je m'accorde le droit de fantasmer, avec légèreté. Je puise l'émotion dans ce parfum citronné.<br />Je m'ensensuelle de broutilles, un rien m'émoustille. Je fais teinter la cuillère dans la tasse, alors que tout le monde sait que je ne le sucre jamais. En douce, petite pensée mutine revient. Je me contente de l'effleurer. L'impression de côtoyer son jardin secret de l'autre côté du mur, et de la regarder par dessus le mur. Je ne tenterai pas de l'escalader. Je n'irai pas non plus sonner à sa porte. D'abord je ne la vois pas, sans doute parce qu'il n'y en pas. J'ai soudainement l'impression d'un accord tacite entre cette petite pensée et moi. Mais rien que de l'écrire, j'en mesure la fragilité, l'évanescence...<br />Le thé au citron refroidit. Le téléphone sonne. Je réponds "Allo, ici Colombine..."<br /><br />Petit exercice d'écriture proposé par<a href="http://a1000mains.hautetfort.com/archive/2010/04/29/les-jeux-sont-ouverts1.html"> le blog à mille mains.</a><br />Invitée par Arf, Fut-il ou versa-t-il dans la facilité.. ou bien <a href="http://fut-il-ou-versa-t-il.blogspot.com/2010/05/aerien.html">aérien</a>..<br /></div>Colombinehttp://www.blogger.com/profile/00847013358292133421noreply@blogger.com27tag:blogger.com,1999:blog-2912281304619522469.post-61201432005506528952010-04-29T09:22:00.001+02:002010-04-29T11:27:28.794+02:00Un vingt décembre<div style="text-align: justify;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjjvRdMN8nyHj8LbLeKyVNJFt3I7SWNaYxu4iFVhzaffokcmOfWYmp6g9wfBaD2YDKQJqkbPwdqNYkrUIw4PvudgqvMvBttiRifuPZL5RXDa1xJPBdIqXTuWhOB3d36IDfQ5NotMVzseivT/s1600/4toit+2+004.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 200px; height: 146px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjjvRdMN8nyHj8LbLeKyVNJFt3I7SWNaYxu4iFVhzaffokcmOfWYmp6g9wfBaD2YDKQJqkbPwdqNYkrUIw4PvudgqvMvBttiRifuPZL5RXDa1xJPBdIqXTuWhOB3d36IDfQ5NotMVzseivT/s200/4toit+2+004.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5465457088515807458" border="0" /></a>Par la fenêtre sur la rue, l'esprit pâle de l'aube entre. A sa vue, mon visage s'éclaire et les lampadaires ont l'air de mourir. Je monte le son de la musique. Est ce le froid qui la fait trembler ? La voix si pure s'enroue. Le son frise, crie et s'étire. Un archer qui grince, une corde qui casse.<br />Les dernières brumes blêmes s'échappent à la file, éteintes et désenlacées. Celles qui traînent, celles qui songent et celles qui regardent en arrière.<br />Le ciel coloré est plein d'écharpes en fuite, de chevelures et de bras nus. Je referme plus serrés les pans de mon peignoir. De la buée sur la vitre. J'appuie mon front, il se dessine. Le froid m'étreint. Je retarde le moment de partir. L'odeur du café me rappelle.<br /></div>Colombinehttp://www.blogger.com/profile/00847013358292133421noreply@blogger.com17tag:blogger.com,1999:blog-2912281304619522469.post-35645372018716167102010-02-26T14:30:00.000+01:002010-02-26T14:34:15.267+01:00Déchirure<div style="text-align: justify;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinEXRS0xW46V0gWVKHqp6zssGT73gVUqIBKskt3PYHkeGvB766sKohmIvWCqDisp3zmj5kJg0edq5qZ8yncjGnGgjQxPolrPmw-03iHE44HHPj7e_cfzvQDtpM4a92LL6IYREnER3btqIQ/s1600-h/dechirure.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 152px; height: 200px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinEXRS0xW46V0gWVKHqp6zssGT73gVUqIBKskt3PYHkeGvB766sKohmIvWCqDisp3zmj5kJg0edq5qZ8yncjGnGgjQxPolrPmw-03iHE44HHPj7e_cfzvQDtpM4a92LL6IYREnER3btqIQ/s200/dechirure.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5442542853117307650" border="0" /></a>Je sors dans le jardin. Il fait beau et souffle le vent. J'ai besoin de m'aérer les pétales. Il est franchement difficile mon nouveau boulot. Je viens de m'en prendre plein la tête il y a deux jours. "<a href="http://chroniques-infirmieres.blogspot.com/2010/02/dechirure-dans-le-silence-de-lagneau.html">Déchirure dans le silence de l'agneau</a>". Je suis polluée. Souffle le vent s'il te plaît pour me débarrasser de cette violence dont je n'ai pas su me protéger. Et qui reste encore collée là tout autour de moi. Je crois que c'est l'incohérence hostile, où l'on n'a pas de réponse, où tout ce que l'on peut dire n'est pas entendu. ça ne connecte pas. Manque le code. Me manque aussi l'expérience, la carapace... Il a senti ma peur, il a senti la faille, il a voulu me déstabiliser. Réussi.<br />Je prends du recul. Le plus difficile c'est d'essuyer l'aura abîmé par les insultes.<br /><br />Viens chez moi ce soir mon chéri, me raconter des choses de ta belle voix. Me caresser la joue, me prendre encore dans tes bras.<br /></div>Colombinehttp://www.blogger.com/profile/00847013358292133421noreply@blogger.com15tag:blogger.com,1999:blog-2912281304619522469.post-84986379567134183552010-02-03T15:22:00.000+01:002010-02-03T15:26:41.190+01:00Entre deux blogs, mon coeur balance.<div style="text-align: justify;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiedY_e7KJwAoHnkBhxOfX5zpI7_TdKWGluFUoQRsqjkkN9EbsXWadfKo3cSDAhKjfFfe6XQUJOkzWdCqFntm2jDyNyKvfxnmU13pT80-msU5CBwi3pZJx0GJkgqN48R0S6lPdslQqISN6O/s1600-h/baskets-pour-blog.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 196px; height: 200px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiedY_e7KJwAoHnkBhxOfX5zpI7_TdKWGluFUoQRsqjkkN9EbsXWadfKo3cSDAhKjfFfe6XQUJOkzWdCqFntm2jDyNyKvfxnmU13pT80-msU5CBwi3pZJx0GJkgqN48R0S6lPdslQqISN6O/s200/baskets-pour-blog.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5434023188063495890" border="0" /></a>Depuis deux mois je suis attrapée par mes nouvelles fonctions en psychiatrie. Ce n'est pas peu dire. J'en rêve la nuit régulièrement. Je pars du travail en y pensant pendant des heures. Je me remets en question à tous moments. On ne ressort pas indemne d'une garde. Tout ceci est inhabituel pour moi. Alors mon inspiration du moment tourne autour de ce que je vis là bas.<br />Pour l'instant je n'arrive pas à écrire sur Elle c dit, comme si mes petites histoires habituelles un peu fleurs, un peu bleues étaient un peu dérisoires... Même pas vrai ! Je les aime mes p'tites histoires, elles nourrissent la Petite qui est en moi. Je continuerai... Mais quand l'inspiration reviendra...<br />Pour l'instant, je vous invite à lire "<a href="http://chroniques-infirmieres.blogspot.com/2010/02/le-sac-main-rouge.html">Le sac à main rouge</a>" sur <a href="http://chroniques-infirmieres.blogspot.com/">chroniques infirmières</a>.<br />J'ai du retard chez vous, j'accours !<br /></div>Colombinehttp://www.blogger.com/profile/00847013358292133421noreply@blogger.com22tag:blogger.com,1999:blog-2912281304619522469.post-43422769823593137322010-01-20T18:19:00.000+01:002010-01-20T18:21:14.679+01:00L'autre Colombine, l'infirmière.<div style="text-align: justify;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEikIUsN99fskIqK-MFpJPwcYzp82-yjmssz1HeT9Ef7owycqm0pfxBQ3sRw_wIlY07dPWgQdNWafIjHB-ZHH-O0oogylAStUMsuF3wSFURupC0g7pwmqWRjoZlIyWQHJjetjFYC6NdWLNMi/s1600-h/colombine+infirmi%C3%A8re+4.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 200px; height: 200px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEikIUsN99fskIqK-MFpJPwcYzp82-yjmssz1HeT9Ef7owycqm0pfxBQ3sRw_wIlY07dPWgQdNWafIjHB-ZHH-O0oogylAStUMsuF3wSFURupC0g7pwmqWRjoZlIyWQHJjetjFYC6NdWLNMi/s200/colombine+infirmi%C3%A8re+4.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5428872514122656898" border="0" /></a>Je vous invite à lire mon dernier billet " A l'Ouest, l'homme qui venait de l'Est" sur mon autre blog <a href="http://chroniques-infirmieres.blogspot.com/">ici</a>. Et éventuellement l'enregistrer dans votre blogliste pour être avertis de la parution de mes prochaines chroniques infirmières.<br />Une envie de distinguer mes petites histoires professionnelles dans un univers différent. Des histoires de vie touchant le monde délicat de la maladie mentale.<br />Bien, à vous.<br />A vous lire.<br />Colombine<br /></div>Colombinehttp://www.blogger.com/profile/00847013358292133421noreply@blogger.com10tag:blogger.com,1999:blog-2912281304619522469.post-46728698065928049392010-01-16T14:16:00.006+01:002010-01-17T23:51:49.864+01:00Les retrouvailles improbables [ Du rêve, au seuil de la conscience ] (5 et fin)<div style="text-align: justify;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjWBbncvewzPBKtGMzC1NIUC_GQQzcGKWaA-A2Z6c2q5h5QSuofrHOgAwgVWLnKXBHq2IHr0j8hOIGLrrogtslbOaIFqQYefAN7c3SEhsouX8u88Y0w4jSREUbZ85z9u_VsXd0eyArvBnS2/s1600-h/MERE+ET+FILS.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 200px; height: 138px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjWBbncvewzPBKtGMzC1NIUC_GQQzcGKWaA-A2Z6c2q5h5QSuofrHOgAwgVWLnKXBHq2IHr0j8hOIGLrrogtslbOaIFqQYefAN7c3SEhsouX8u88Y0w4jSREUbZ85z9u_VsXd0eyArvBnS2/s200/MERE+ET+FILS.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5427323554182909554" border="0" /></a>Maxime lui en fera voir de toutes les couleurs. Les rendez vous manqués, l'inquiétude majorée, les lapins qu'elle mijotera en civet, l'absence, l'attente inconcevable.<br /><br />Une nuit, au bout du bout de cette histoire toujours inachevée, elle se réveille. L'atmosphère est étrange, elle est dans un lit qui n'est pas le sien, pourtant cette chambre est bien la sienne. Une sorte de brouillard envahit la pièce. Quelque chose de doux s'en dégage. Il est absent à ses côtés, pourtant elle sent sa présence-absence. Elle se laisse tanguer légèrement portée par le ressac.<br />Abandonnée entre veille et sommeil, elle glisse sur les pentes des pensées qui ne se maitrisent pas, qui n'en font qu'à leur tête.<br />Soudainement, elle sent un liquide chaud couler entre ses cuisses ! Elle se redresse, rejette les draps et horrifiée découvre un fœtus baignant dans une flaque de sang. En nage, elle se réveille brusquement, rejette les draps, regarde entre ses cuisses. Les draps sont d'un blanc immaculé. Ce n'était qu'un rêve dans un rêve.<br /><br />Mathilda se lève, et se faufile directement sous la douche. Un besoin irrépressible de se laver. L'eau chaude la débarrasse des dernières scories de ce rêve éprouvant.<br />Étonnamment, elle se sent en paix. Elle n'a plus mal au ventre. Mathilda retrouve son état normal. Hier encore, elle était là errante dans les limbes de cet amour contrarié, elle en souffrait, et là, tout juste, le sourire de Maxime revient l'émouvoir. Elle se pince. Non, tout va bien. Elle respire.<br /><br />Mais c'est quoi cette histoire bizarre ? Elle ne s'explique toujours pas la façon dont elle a été attrapée, aux limites de l' insoutenable. Ainsi que la disparition soudaine de tant d'émois. Ce rêve peut s'interpréter facilement. Elle avait l'impression au quotidien qu'il était logé là, au creux de son ventre. Il semble normal qu'elle l'expulse pour le déloger. Son inconscient a œuvré pour elle.<br />Mathilda reste pour autant interpellée. Elle tourne dans tous les sens un semblant d'explication. <span style="font-style: italic;">Dès leur première nuit, leur inconscient se sont mélangés, la névrose de l'un a trouvé réponse dans la névrose de l'autre ?</span> Recevable, mais bon, pourquoi elle, pourquoi lui ? Elle songe à sa résistance du début, elle ne voulait pas le rencontrer. Friande d'interprétations psycho-machin-choses, Mathilda continue son investigation. <span style="font-style: italic;">Sa mère ne le désirait pas quand il a été conçu, à chercher à avorter ? </span>Tout un tas de réponses s'accumulent mais tout ceci reste très nébuleux.<br /><br />La matinée touche à sa fin, le téléphone sonne. C'est Maxime. Il semble bouleversé. Elle même est très gênée, elle tient à mettre un terme tout de suite à cette histoire qui n'a aucun sens pour elle. Elle se prépare intérieurement à rompre définitivement. Un point c'est tout, même pas l'ombre d'une virgule. Elle s'étonne de se sentir aussi sûre d'elle.<br />Il prend la parole, et dans un monologue, il lui raconte l'étrange rêve qu'il vient de faire. <span style="font-style: italic;">Il arrive à la galerie d'art, entre dans son bureau et découvre deux inconnus en train de copuler. Désagréablement surpris, il est pris de nausées, sa tête tourne. La pièce se remplit de signes noirs, des + et des - envahissent le bureau, de plus en plus nombreux. Il n'arrive plus à respirer, il sent qu'il va mourir. Dans son affolement il aperçoit un grand trou dans le sol. Il s'y jette comme absorbé. Il dégringole dans ce puits sans fond, ses mains ripent contre la paroi. Il veut se raccrocher. Il va mourir... Dans un dernier sursaut, ça y est il s'accroche... </span>Et se réveille.<br />... Silence.<br />Dans l'esprit de Mathilda, tout va très vite. Elle a vite fait de trouver du lien entre leurs deux rêves surgis au même moment. Elle lui raconte le sien.<br /><br />Ils restent tous les deux sans voix. Ému, il l'écoute attentivement. A bâtons rompus, ils évoquent toutes les hypothèses, réunissant tous les faits étranges particulièrement perçus et ressentis par Mathilda pendant les trois mois qui viennent de s'écouler.<br />Il accepte aussi de rompre. Accepte que cette histoire s'est construite sur des bases hors du commun et en distorsion avec la réalité.<br />Ils n'arrivent pas à raccrocher. Ils se connectent sur Msn. Dans leurs webcam respectives ils croisent leurs regards embués. Il lui sourit une dernière fois. Elle craque une dernière fois. A ce sourire, l'émotion est à son comble, les larmes roulent...<br /><br />Dans un soucis d'apaisement, et pour rendre jolie la fin de cette histoire, elle tapote sur son clavier : "<span style="font-style: italic;">Et si tu avais été mon fils dans une vie antérieure ? Je n'y crois pas vraiment, mais, et si c'était vrai ? Ceci expliquerait cela..</span>."<br />Il ne la lâche pas du regard tout en répondant : "<span style="font-style: italic;">Oui, on va le dire comme ça, ça me va. C'est suffisamment tordu pour stopper toutes ces questions sans réponse. Et paradoxalement j'y trouve une réponse rationnelle. Mais, on se serait connus où et quand </span>?<br />A elle de répondre :" <span style="font-style: italic;">A Pompéï, il y a mille neuf cents vingts six ans...</span>"<br />Dans un sourire partagé, ils éteignent l'ordinateur.<br /><br />Les ondes auraient-elles le pouvoir de permettre d'improbables retrouvailles ? ...<br /></div>Colombinehttp://www.blogger.com/profile/00847013358292133421noreply@blogger.com9tag:blogger.com,1999:blog-2912281304619522469.post-27964345555691628522010-01-07T14:19:00.002+01:002010-01-13T22:59:26.457+01:00Les retrouvailles improbables [ l'incohérence ] (4)<div style="text-align: justify;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgfblYa2kHT3AH_pH71Q7BWqfFkViZAyx06ETVsCe5eK-VcZnmT6b5bFGwycLA4uWtIDxG8LzInzFs7QWwcVP2ouoPKeXjIWpV2sTHHwJ0EWl9iswZ2Oya_-k2cQ0DtjpDjOB3FaO5i4Cbi/s1600-h/dsc01088vie.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 134px; height: 200px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgfblYa2kHT3AH_pH71Q7BWqfFkViZAyx06ETVsCe5eK-VcZnmT6b5bFGwycLA4uWtIDxG8LzInzFs7QWwcVP2ouoPKeXjIWpV2sTHHwJ0EWl9iswZ2Oya_-k2cQ0DtjpDjOB3FaO5i4Cbi/s200/dsc01088vie.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5423983508025475746" border="0" /></a><span style="font-family:georgia;">Mathilda passe son temps à reformer le mur entre deux. Mur qui s'effondre quand elle le retrouve. Oui, elle se renverse, elle est déstabilisée, car il transgresse ses mécanismes de défense. En tant que femme face à l'homme, elle est pleine de contradictions. Contradictions qui l'inhibent, quelque chose qu'elle n'arrive pas à cerner, qui l'effraie. Elle a toute une collection d'armures qu'elle revêt malgré elle. Elle n'arrive pas à lâcher. Elle sabote. Elle s'empêche de vivre pleinement. Tout son corps parle pourtant. Des pulsions, des désirs, des fantasmes qu'elle touche du doigt, qui sont presque là, elle les regarde à la frontière, mais n'y va pas. Elle reste là. Elle tente de tout maîtriser de peur... De peur.. (?) Le sentiment qu'un <a href="http://alifanna.blogspot.com/2009/05/elsa-20-ans.html">morceau d'elle</a> va être arraché.</span><br /><br /><span style="font-family:georgia;">Maxime est instable,<a href="http://rackhamjack-lerouge.blogspot.com/2009/12/les-jours-heureux.html#comments"> insaisissable</a>. Elle ne comprend pas pourquoi il est toujours là. Il revient, il s'en va. Il est comme un <a href="http://ledoublefonddesmots.blogspot.com/2010/01/reve-denfant.html">adolescent</a>. Il ne dit jamais où il est, quand il vient, quand il reviendra. Elle tente de rompre, il refuse sans apporter d'argument, sans changer de comportement. Il revient à l'improviste, son sourire sous la fenêtre. Elle lui jette <a href="http://elle-c-dit.blogspot.com/2009/12/les-retrouvailles-improbables-le.html">la clé.</a></span><br /><br /><span style="font-family:georgia;">La nuit au près d'elle, il s'accroche. Dès qu'elle s'écarte pour tenter de dormir, il se met à trembler, grincer des dents. Des sueurs profuses, des gémissements qui ne s'apaisent que lorsqu'elle le reprend dans ses bras. Elle a l'impression dans ces moments là d'être sa mère plus que son amante. Et pourtant, entre eux, l'entente sexuelle est harmonieuse, d'une exquise sensualité. Alors qu'elle est prête à en retordre, à discuter de leur relation, à la remettre en question, il lui pose un doigt sur la bouche, l'embrasse délicatement sur les yeux, les joues, descend dans le cou et s'en est fini d'elle et de ses résistances. Leurs corps se connaissent se reconnaissent, se mélangent. Ils ne savent plus qui est la main de l'un ou de l'autre, ils se traversent, se superposent.</span><br /><br /><span style="font-family:georgia;">Elle a mal au ventre quand il s'en va. Tout se passe là. Elle a l'impression qu'il est accroché là. Elle n'arrive pas à rationaliser, à intellectualiser cette relation, elle ne comprend pas. Son cycle est chamboulé, des hémorragies, des douleurs, des retards, elle somatise.</span><br /><span style="font-family:georgia;">Tous les quatre jours, elle veut rompre. Il la regarde, presque penaud, lui prend les mains et lui dit qu'il ne comprend pas ce qui l'<a href="http://yaelleliane.blogspot.com/2009/12/kaleidoscope.html">attache </a>à elle. Il dit avoir conscience de ses dysfonctionnements mais qu'il ne peut pas envisager de la quitter. Elle le confronte sur ses sentiments, il n'a pas de réponse rationnelle. <a href="http://fut-il-ou-versa-t-il.blogspot.com/2009/12/fin-de-lan-neuf.html">Il l'aime</a> et ça le dépasse. Pour autant il ne peut se résoudre à s'engager un minimum avec elle, il transgresse le cadre, il fuit puis revient.</span><br /><span style="font-family:georgia;">Ils constateront à leur grande stupeur, qu'ils lisent dans leurs pensées. Alors qu' ils n'arrivent pas à s'entendre, à parler d'eux, à envisager une relation stable, ils reconnaissent être connectés en permanence émotionnellement, et se surprennent à penser la même chose au même moment, même lorsqu'ils sont éloignés. C'en est presque épuisant.</span><br /><br /><span style="font-family:georgia;"><span style="font-style: italic;">Mille neuf cents vingts six ans plus tôt, juste avant de mourir, </span><a style="font-style: italic;" href="http://elle-c-dit.blogspot.com/2009/12/et-si-cetait-vrai-les-retrouvailles.html">Lisa</a><span style="font-style: italic;"> serre son fils tout contre elle pour apaiser ses tremblements. L'enfant gémit, fiévreux, effrayé, il claque des dents. Elle même est terrifiée. Dans un dernier râle, elle rassemble tout son amour pour protéger l'enfant. Elle le prend tout recroquevillé contre sa poitrine et son ventre. L'enveloppe dans ses bras, resserrant le châle autour d'eux. Et dans une prière d'amour, ils s'apaisent et se figent dans cette position en fermant définitivement les yeux.</span></span><br /><br /><span style="font-family:georgia;">Improbables retrouvailles...</span><br /><span style="font-family:georgia;">à suivre...</span><br /><span style="font-family:georgia;">(suite et fin)</span><br /><br /></div><span style="font-family:georgia;"><br /></span>Colombinehttp://www.blogger.com/profile/00847013358292133421noreply@blogger.com13tag:blogger.com,1999:blog-2912281304619522469.post-64954561441199085022010-01-01T13:46:00.002+01:002010-01-01T13:53:12.453+01:00Bonne année, bonne santé ! #VasesCommunicants<div align="justify"><blockquote></blockquote><img align="left" alt="" height="241" src="http://docs.google.com/File?id=dcjfsqk8_31gm6v73gs_b" style="display: inline; margin: 0px 10px 5px 0px;" width="199" />Les fêtes de fin d’année et leur cortège de bons sentiments. Il semblerait qu’à quelques jours de braquer large vers une nouvelle année, nous soyons tous enclins à se rassurer sur notre profonde humanité. Chacun s’accorde à faire trêve commune sur nos tracas quotidiens. Tous – nos familles, nos amis, nos meilleurs ennemis – s’adonnent gaiement à un lourd ronflement de bon aloi.<br /><br /></div><div align="justify">Hors de ce vaste tumulte qui encombre nos journées, nous abandonnons un temps nos ombres d’adultes pour revêtir nos apparats factices d’enfants émerveillés.<br /><br /></div><div align="justify">Noël d’abord où le plaisir d’offrir n’a d’égal que celui de recevoir. Des cadeaux par dizaines, des papiers qui se froissent dans le reflet des yeux de nos chères têtes blondes. Et nous, pauvres responsables de nos vies en berne, nous redescendons un instant à la hauteur de nos bambins pour admirer notre enfance évanouie.<br /><br /></div><div align="justify">Puis, en attendant Sylvestre le dernier saint, s’écoule une semaine sans vie. Juste un peu de douceur pour les plus chanceux au coin d’un feu crépitant, à manger les restes de dinde farcie. Sept jours d’absence économique, politique ou sociétale. Chacun se recroqueville dans sa famille. Se fait dorloter ou glande lamentablement devant les rediffusions télé. Seuls nos héros de toujours, De Funès, Fernandel et autres dessins animés Disney égayent ces premières soirées d’hiver.<br /><br /></div><div align="justify">Et advient Le Jour de l’An. Le premier jour. Celui de tous les possibles et de toutes les incantations du mieux-être et du mieux-vivre ensemble. Encore dans les émanations brunes de champagne piteusement ingurgité, nous nous enquérons de notre santé en la souhaitant à tous aussi bonne que possible. Voilà que la santé d’autrui prend une valeur inestimable. Ce jour là mais pas un autre. Le 1er mars ou le 15 juin, nous pouvons mourir tranquille mais le 1er janvier, notre santé doit être bonne et ce pour les 364 jours qui viennent. Insoutenable légèreté de l’être. Noël s’évanouit mais les boules multicolores encore clignotantes sur le sapin attisent notre crédulité et nous renvoient à nos régressions enfantines. Nous arrêtons de fumer. C’est trop cher puis franchement, cette toux dés le réveil, ce n’est plus possible. Nous promettons de moins manger et de perdre avant la mi-mars nos kilos superflus. Plus d’argent, une nouvelle vie, un nouveau travail plus tranquille, une vie sentimentale merveilleuse. L’amour sera encore plus extraordinaire que l’année précédente et naîtra enfin dans les cœurs de ceux qui en sont dépourvus.<br /><br /></div><div align="justify">Et la marmotte, elle met le chocolat dans le papier d’alu, ponctuait ironiquement la publicité dans les années 90. Peine perdue, simulacre de bienveillance, hypocrisie d’un jour, d’une quinzaine où tout le monde semble vivre dans le grand pays des bisounours. Bonne année, bonne santé !</div><div align="justify"><br /></div><div align="justify"><i>Ce billet a été rédigé par αяf que je reçois aujourd’hui dans le cadre des </i><a href="http://www.facebook.com/home.php?ref=home#/group.php?gid=104893605886&ref=ts"><i>vases communicants</i></a><i>. Vous pouvez suivre ce chemin pour aller </i><a href="http://fut-il-ou-versa-t-il.blogspot.com/2010/01/le-baiser-de-la-gare-d.html"><i>lire mon billet</i></a><i> publié chez lui.</i></div><div align="justify"><i><br /></i></div><div align="justify"><i>Voici la liste des autres participants à ces Vases Communicants de janvier :</i></div><div align="justify"><a href="http://futilesetgraves.blogspot.com/"><i>Futiles et graves</i></a><i> (Anthony Poiraudeau) et </i><a href="http://brigetoun.blogspot.com/"><i>Paumée</i></a><i> (Brigitte Célérier), </i><a href="http://www.tierslivre.net/"><i>Tiers Livre</i></a><i> (François Bon) et </i><a href="http://blog.marcpautrel.com/"><i>Ce métier de dormir</i></a><i> (Marc Pautrel), </i><a href="http://petiteracine.over-blog.com/"><i>Petite Racine</i></a><i> (Cécile Portier) et </i><a href="http://abadon.fr/"><i>Abadôn</i></a><i>(Michèle Dujardin), </i><a href="http://tentatives.eklablog.fr/"><i>Tentatives</i></a><i> (Christine Jeanney) et </i><a href="http://enfantissages.free.fr/"><i>Enfantissages</i></a><i> (Juliette Zara), </i><a href="http://www.cetaitdemain.over-blog.net/"><i>C’était demain</i></a><i> (Dominique Boudou) et </i><a href="http://annadesandre.wordpress.com/"><i>Biffures chroniques</i></a><i> (Anna de Sandre), </i><a href="http://www.face-ecran.fr/terres/"><i>Terres…</i></a><i> (Daniel Bourrion) et </i><a href="http://arnaudmaisetti.net/spip/spip.php?rubrique1"><i>Journal Contretemps</i></a><i> (Arnaud Maïsetti), </i><a href="http://www.luclamy.net/blog/"><i>Le blog à Luc</i></a><i> (Luc Lamy) et </i><a href="http://www.frederiquemartin.fr/category/mon-carnet/"><i>Frédérique Martin</i></a><i>, </i><a href="http://www.liminaire.fr/"><i>Liminaire</i></a><i>(Pierre Ménard) et </i><a href="http://www.lesmarges.net/"><i>Jours ouvrables</i></a><i> (Jean Prod’hom), </i><a href="http://www.pendantleweekend.net/"><i>Pendant le weekend</i></a><i> (Hélène Clémente) et </i><a href="http://www.oreille-culinaire.fr/"><i>Oreille culinaire</i></a><i> (Isabelle Rozenbaum), </i><a href="http://lesbeautesdemontreal.wordpress.com/"><i>Les beautés de Montréal</i></a><i> (Pierre Chantelois) et </i><a href="http://rvjeanney.wordpress.com/"><i>L’Oeil ne se voit pas lui-même</i></a><i> (Hervé Jeanney)</i></div><div align="justify"><i><br /></i></div>Colombinehttp://www.blogger.com/profile/00847013358292133421noreply@blogger.com16tag:blogger.com,1999:blog-2912281304619522469.post-28854964217230589532009-12-19T00:49:00.008+01:002009-12-19T11:44:09.005+01:00Les retrouvailles improbables [ le toucher ] (3)<div style="text-align: justify;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgDnTgSQ4nFvXxEEgHGKsBO-GiFLcFz65h_8U3YDW7yqiifbjdPyl3ggrGPI1BC2tJUKskNHm6_oPGm0ZPfLDKC-q-VEv8lWxa_dPPHO_whIZ-pg5Yc1dDVzGfF2zo3QoswOAczg92Z2x51/s1600-h/images.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 150px; height: 63px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgDnTgSQ4nFvXxEEgHGKsBO-GiFLcFz65h_8U3YDW7yqiifbjdPyl3ggrGPI1BC2tJUKskNHm6_oPGm0ZPfLDKC-q-VEv8lWxa_dPPHO_whIZ-pg5Yc1dDVzGfF2zo3QoswOAczg92Z2x51/s200/images.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5416727770731598642" border="0" /></a>Elle sent son regard transparent avant même de lui ouvrir la porte. Quelques secondes avant, penchée à la fenêtre, elle lui jetait la clé de la porte d'en bas. Il levait la tête l'air espiègle, la main tendue. Et là sous le réverbère de la rue, Maxime et son sourire à faire pleurer d'émotion. C'est idiot, elle se damnerait pour que la scène du sourire se reproduise. Mentalement, alors qu'il est déjà entré dans le couloir, elle le revoit arriver l'air sérieux cherchant son numéro de porte. Et là, l'image s'accélère, il lève la tête et lui sourit. Un léger effleurement, elle referme la fenêtre et se précipite dans le <a href="http://balmolok.blogspot.com/">dédale </a>de couloirs pour lui ouvrir la porte d'en haut. Le sourire s'est évanoui, mais c'est pire. L'instant est presque grave. Elle se ressaisit, le laisse entrer.<br />Le thé est brûlant.<br />...<br />Mathilda est tendue. Elle sait, elle sent qu'à un moment ou à un autre il va s'arrêter de parler. Il laissera le silence envahir la pièce jusqu'à tendre les murs. Il lui prendra la main, ou bien se lèvera et s'approchera. Elle n'aimera pas ce moment là. Elle est déjà trop fragile, répandue sur l'assise de sa chaise. Elle s'imagine. Pourtant encore droite, le geste gracile, la voix un peu basse et sûre. Mais son expression ? Ses yeux doivent la trahir grave. En effet, il est déjà là, debout devant elle. Le regard est troublé, mais sa main est douce. Il lui relève le visage. Dans sa tête c'est l'affolement. Fuir, se mettre à pleurer tant l'émotion l'étrangle ou bien rapidement se recomposer et improviser, comme elle a appris à le faire, "la femme fatale". Elle n'a plus le temps de choisir. Elle va prendre les devants, il en va de sa survie sur l'instant.<br />L'instant.<br />Leurs bouches se trouvent, leurs corps se mêlent avec une étonnante maîtrise, une intimité, une <a href="http://filaplomb.hautetfort.com/">complicité </a>immédiate ...<br />Ils ne feront pas l'amour. Ce garçon là, lit dans ses pensées enfouies, archaïques. Il est tard, le énième thé est brûlant. Elle l'invite à dormir près d'elle. Elle n'a pas besoin de préciser. Il s'endort.<br />Elle retrouve enfin le cours de ses pensées. Une <a href="http://sort-celeri.blogspot.com/">étrange </a>lumière de nuit nimbe la chambre. Elle le regarde émue. Que lui arrive-t-il ? Elle est submergée.<br />Elle s'écarte un peu. Il gémit et commence à trembler légèrement. Qu'a-t-il ? Elle touche son front, il est trempé de sueur. Il gémit toujours. C'en est presque inquiétant. Elle lui caresse les cheveux. Il se redresse brusquement et lui dit la voix enrayée : "j'ai rêvé que je tenais mon enfant dans les bras et qu'il m'échappait, me glissait des mains, c'était affreux !"Il retombe sur l'oreiller et se rendort alors que Mathilda lançait déjà une ébauche d'interprétation. Elle reste étonnée et dubitative. Il se remet à trembler. Elle pose une main rassurante sur son épaule, il se tourne et s'enroule à elle, s'apaise et reprend une respiration lente et profonde.<br />Mathilda ne peut plus bouger, elle n'a pas eu le temps de prendre une position confortable. Son bras commence à "mourir". Elle tente de se dégager, il s'accroche un peu plus. Elle le garde là au creux, résignée. Elle ne s'endort pas. Entre deux eaux, elle ouvre. Il entre, il entre.<br />Elle s'endort quelques minutes <a href="http://archimia.blogspot.com/">au petit matin</a>. Déjà le ciel est teinté de rose. Elle se réveille en sursaut, il lui a dit hier soir qu'il devait partir vers 7.30 pour la galerie d'art. Il est 7.15. Elle tente de le réveiller. Impossible. Il ouvre un œil et le referme.<br />Mathilda se lève et va préparer le café. Elle passe dans la salle de bain pour se laver les dents, se regarde. Elle a l'air des matins qui vont bien. Les cheveux ébouriffés à souhait, les cernes jolies. Ma foi, pas besoin d'en faire plus. A nouveau elle essaye de le réveiller. Il grogne. Elle lui rappelle qu'il devrait déjà être parti, mais qu'après tout, elle s'en fout. Il daigne ouvrir les yeux. Elle est assise au bord du lit en peignoir. Il lui offre un sourire tout endormi, et lui dit : "Que t'es jolie le matin"...<br />Tranquillement, il prend son temps. Il boit le café avec elle, léger et détendu. Mathilda a déjà le coeur serré à l'idée qu'il s'en aille. Elle n'a pas envie. Elle voudrait arrêter le temps. Elle anticipe déjà sur "une nuit sans lendemain". Elle lui relate son étrange comportement de la nuit. Il s'étonne, il ne se rappelle plus.<br />Il la serre dans ses bras, <a href="http://fut-il-ou-versa-t-il.blogspot.com/">l'embrasse</a> et s'en va . Elle se penche au balcon. Il lui sourit. Il est parti.<br />Mathilda essuie presque rageusement ses yeux embués. Merde, mais c'est quoi cette émotion ravageuse. C'est n'importe quoi ! L'impression, qu'en partant il lui a arraché un morceau.<br /><br />à suivre...<br /></div>Colombinehttp://www.blogger.com/profile/00847013358292133421noreply@blogger.com21tag:blogger.com,1999:blog-2912281304619522469.post-25684893231655206952009-12-17T11:44:00.002+01:002009-12-17T11:50:49.041+01:00Les retrouvailles improbables [ la rencontre ] (2)<div style="text-align: justify;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjv5df_VPG6LB_JGZDUtdf-CWNEXecfpyGnJXotAs1jUQYHfG_ayJXxfiBPg1gKe5l_lYHl5IfNd0j74VepugWtdMIUFGra8ezk9eruf_6qkxwVk3dwmUnm_uVb4Op-eaW5kmK7o7p4AFwu/s1600-h/photos_filenamed365b285.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 200px; height: 150px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjv5df_VPG6LB_JGZDUtdf-CWNEXecfpyGnJXotAs1jUQYHfG_ayJXxfiBPg1gKe5l_lYHl5IfNd0j74VepugWtdMIUFGra8ezk9eruf_6qkxwVk3dwmUnm_uVb4Op-eaW5kmK7o7p4AFwu/s200/photos_filenamed365b285.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5416149275496279986" border="0" /></a>Il est convenu que <a href="http://elle-c-dit.blogspot.com/2009/12/et-si-cetait-vrai-les-retrouvailles.html">Mathilda </a>et le jeune homme se retrouvent au théâtre en compagnie d'une amie à elle. Le cadre est suffisamment neutre et laissera le temps à Mathilda d'observer "le personnage".<br />Elle lui demande de lui envoyer une photo pour pouvoir le reconnaître. La photo envoyée ne lui évoque rien. Un jeune homme ni beau ni laid. La photo n'est pas de bonne qualité, un contre-jour assombrit le visage. Bref, qu'importe. Il s'appelle Maxime.<br />Caroline s'avance vers le guichet pour prendre les billets. Mathilda attend Maxime devant l'entrée. Il arrive. Elle ne voit que son sourire. Un sourire à tomber par terre. Une émotion venue de nulle part l'envahit. Ce sourire et le regard aiguë-marine du jeune homme balaient ses dernières résistances. Son intuition, très fine habituellement ne lui raconte rien. Pas de voix off, aucun signe d'alerte. Seules ses émotions entrent en conflit. Ce bouleversement innommable n'était absolument pas prévu au programme. Mathilda est déstabilisée. Ce garçon l'émeut et l'attire instantanément, plus qu'il n'est raisonnable.<br />Tout le long de la pièce, Mathilda se bat pour éloigner le trouble envahissant que lui procure la présence de Maxime à ses côtés. Impossible de se concentrer sur le spectacle. Ils conviennent de se revoir le lendemain soir pour boire un thé, dans un endroit qu'elle aime beaucoup. Un café-brocante. Dans ce lieu, tout est à vendre. De la tasse dans laquelle on boit, jusqu'au fauteuil dans lequel on est confortablement installé. Le décor est pittoresque et varié, tous les styles mélangés.<br />Elle choisit un canapé rouge foncé aux armatures dorées. Une lampe art déco diffuse une lumière douce, et particulièrement enchanteresse. Elle a l'impression d'entrer dans un roman au beau milieu de l'histoire. Pour autant, elle ne se rappelle pas le début. Mais instinctivement elle n'est pas perdue. Elle le connaît, le reconnaît déjà dans ses gestes, dans l'attitude, dans sa façon étrange de la regarder. Elle se noie en toute confiance dans son regard couleur d'eau. Elle fond dans son sourire. La discussion est fluide, l'ambiance chaleureuse. L'attirance plane délicieusement tout autour d'eux, sans geste évocateur. Peut être une similitude dans la posture, ils se penchent et se rapprochent en même temps, par moment.<br />Il est tard, le café va fermer. Il la raccompagne à sa voiture, garée à deux rues de là. En ce début Mars, le froid est encore piquant. Elle frissonne. Naturellement, il la prend par les épaules, et accorde son pas au sien.<br />Ils se quittent le regard troublé. Leurs mains se serrent, leurs bouches tremblent, ils ne s'embrassent pas.<br /></div><br />à suivre...Colombinehttp://www.blogger.com/profile/00847013358292133421noreply@blogger.com7tag:blogger.com,1999:blog-2912281304619522469.post-87113093393696521922009-12-10T14:17:00.003+01:002010-01-07T13:13:37.644+01:00Et si c'était vrai ? Les retrouvailles improbables (1)<div style="text-align: justify;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9XDERP7Qn-8KIBRimDxMhPrrBO7w35NjdIaDjKsB9cOLj3uTAIzfMfm_7MWa2BFoSb0SidCy6lxCfP-gKjJg0OPq7Aakz4RQoUs7po25LesisGjye_5yUdnZb9iCVlh_wxzsYybJMVMxH/s1600-h/temps-illusion2.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 164px; height: 200px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9XDERP7Qn-8KIBRimDxMhPrrBO7w35NjdIaDjKsB9cOLj3uTAIzfMfm_7MWa2BFoSb0SidCy6lxCfP-gKjJg0OPq7Aakz4RQoUs7po25LesisGjye_5yUdnZb9iCVlh_wxzsYybJMVMxH/s200/temps-illusion2.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5413590265777728898" border="0" /></a>L'histoire commence le 24 Août 0079, juste après J.C, tout là bas à <a href="http://archimia.blogspot.com/2009/12/pompei.html">Pompéi.</a> Alors qu'ils vaquaient paisiblement, les uns aux champs, certains autres au village, la terre se mit à gronder. Le ciel, à se couvrir. Une fine poussière grise envahit l'atmosphère.<br />Elle s'infiltra partout dans leurs yeux, leurs bouches et les cris s'élevèrent. La panique, la terreur. Le jeune garçon se précipita dans les bras de sa mère. Elle le couvrit de son châle et chercha désespérément un endroit pour s'abriter. L'affolement prit possession de tout le village. Les hommes, les femmes, les enfants, les vieillards, les bêtes couraient partout. L'horreur qui les saisissait, les foudroyait du même coup !<br />Lisa se terra avec son fils sous une arche. Elle tenta de le rassurer de sa voix rauque. Ils suffoquaient. Dans un ultime cri, Lisa rappela tous les siens. Les personnages de sa vie.<br />Pas très loin de là, la même panique, le même appel arraché, son mari, sa mère, son frère, sa sœur, son premier chagrin d'amour et les autres. Tous à l'unisson, ils vécurent leurs derniers instants, se rejoignant dans leurs cris ensevelis.<br /><br />Mille neuf cents vingts six ans plus tard Mathilda tapote sur son clavier. Elle vient de rompre avec son amant, après plusieurs années de passion destructrice. Une collègue de travail lui conseille de s'inscrire sur un site de rencontre pour tenter de tourner la page. Dubitative, elle joue le jeu. C'est avec une grande pudeur et surtout un grand désarroi qu'elle découvre le fameux catalogue. Elle assiste à la marchandisation de la rencontre amoureuse. Qui lui apparaît comme une banale prestation de consommation courante à durée limitée. Le délai de péremption étant fixé à quelques semaines. Ne parlons pas de la débilité des échanges criblés de fautes d'orthographe et ponctués de lol et oki. C'est rédhibitoire.<br />Un soir, lasse de ce temps perdu à la recherche de... De quoi ? Un homme sans visage déboule sur sa page. Il a l'écriture enchanteresse, de la dentelle. Sous le charme, elle se laisse entraîner le temps d'une soirée. Un bel échange traverse son écran, jusqu'à la toucher émotionnellement. Mince alors ! Comment est ce possible de s'émouvoir à ce point derrière un écran ? Plus tard, elle regarde son profil. Huit ans de moins qu'elle, il veut des enfants, son annonce est un peu nébuleuse.. Bref, ça ne le fait pas. Elle zappe. Le monsieur revient régulièrement. Lui envoie des mails. Il veut lui parler au téléphone. Voilà autr' chose. Elle cède, prenant soin de masquer son numéro. Elle n'aime pas sa voix. Une voix jeune et légère, sans corps. Pour autant, la discussion est fluide et c'est plusieurs heures plus tard qu'elle raccroche. Il veut la rencontrer, elle refuse. Il insiste. Elle résiste. Il revient quelques temps plus tard, insiste à nouveau. Son écriture, toujours aussi belle. Après tout, pourquoi pas ? Juste rencontrer le personnage. Il est cultivé, tient une galerie d'art contemporain (elle a vérifié par prudence).<br />A deux reprises, elle annule au dernier moment, les rendez vous avec lui. Elle est en résistance sans aucune raison. Une sorte d'angoisse mal définie, une impression bizarre.<br /><br />à suivre...<br /></div>Colombinehttp://www.blogger.com/profile/00847013358292133421noreply@blogger.com26tag:blogger.com,1999:blog-2912281304619522469.post-55415777349602084062009-11-28T14:10:00.004+01:002009-11-28T20:25:20.917+01:00ça, c'est fait !<div style="TEXT-ALIGN: justify"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgSZo7XiJ3foSUeT46_t7YX5O_Ta1xw1A02o1svUGx0NNSApHqIJaKgdMyYtZxgVp-O3mpAm9Ns3mFZVksLM1RXwrPE5EfMGfF4Q-lLoE7z5_dZcM6Q2NFC-yafv7zUdhYt_Z7Y3X8tATd1/s1600/DSC00273.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5409133502730344898" style="FLOAT: left; MARGIN: 0pt 10px 10px 0pt; WIDTH: 150px; CURSOR: pointer; HEIGHT: 200px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgSZo7XiJ3foSUeT46_t7YX5O_Ta1xw1A02o1svUGx0NNSApHqIJaKgdMyYtZxgVp-O3mpAm9Ns3mFZVksLM1RXwrPE5EfMGfF4Q-lLoE7z5_dZcM6Q2NFC-yafv7zUdhYt_Z7Y3X8tATd1/s200/DSC00273.JPG" border="0" /></a>J'étais confortablement installée dans ma petite vie d'avant. Rêveuse à souhait, j'oscillais entre travail, amis, famille et l'amant. Puis en sourdine veillait mon désir d'être infirmière. J'ai commencé à passer le concours à 25 ans. Puis à 26 et à 28. Je le réussissais, mais toujours sur liste d'attente. Attendre. Parfois dubitative, parfois ardemment. J'ai fait des bébés, j'ai fait semblant de me marier. J'ai rapidement divorcé. J'ai laissé grandir mes enfants. Plus très certaine d'avoir le courage. J'ai reçu des coups de pied au Q. Cause toujours, je rêve.<br />Mais enfin quoi ! Qu'est ce que tu attends ! Ben oui, je n'y crois plus vraiment. J'ai peur. Je vis. Je suis bien dans ma vie.<br />Bordel de m. ! Mais nous on y croit ! Qu'est ce que tu fais plantée là ! Je plante du rêve. Je le regarde pousser sans racine.<br />Et puis un jour, j'ai 40 ans. Mes plantations sont jolies, très décoratives. Je vais bien, tout va bien. J'ai aussi planter l'amant. Comme un vide, mais disponible. Je commence à écrire sur "un <a href="http://www.facebook.com/home.php?ref=home#/pages/Le-Roman-dArnaud/82126509996">traceur</a> de tout". Des cahiers éparpillés. Des histoires, des rêves.<br />En quatrième vitesse, j'envoie ma 6ème inscription au concours. Dernier jour, un acte presque manqué. Les mains dans les poches, j'y vais.<br />Mince, je suis reçue !<br />Tourbillon ! Fini le rêve, la vie paisible et désordonnée comme j'aime. Tout le monde sera bousculé autour de moi. Oui, je deviens un brin tendue (le mot est petit). En 1ère année, je rencontre un <a href="http://fut-il-ou-versa-t-il.blogspot.com/">amoureux </a>entre deux partiels. Tant bien que mal il est toujours là. Je souris. Il ne sait même pas que je suis, (que j'étais) une femme douce, calme et paisible.<br />Mais peut être que cette paix n'était que fuite, un vernis de surface ? Qui suis je aujourd'hui ? Je me sens transformée. Qu'ai je fais ? Relever un défi. Un défi personnel, mais aussi un défi partagé. Oui, je le partage avec mes enfants, ma <a href="http://amouretoile.blogspot.com/">Maman </a>et ma soeur et bien sûr mes amis. J'ai l'impression d'avoir consolidé quelque chose de vital. Je me sens si heureuse aujourd'hui. Je les sens si fiers de moi ! "tain vé", j'en pleure ... Oupss, émotion ...<br />Je suis infirmière. Riche de mon expérience de 20 ans. Je ne suis pas hésitante une seule minute. Je ressens une sorte d'exaltation, une énergie stimulante. Comme si j'allais pouvoir exercer à ma juste valeur tout ce pour quoi je suis faite. C'est bête, j'ai toujours donné le meilleur de moi même, et je me suis toujours sentie reconnue pour cela. Mais là, ce n'est pas pareil. Là, c'est comme si j'en avais le droit, la légitimité.<br />J'ai envie de faire de grandes choses, j'ai la gnaque !<br /><br />Je voudrais remercier plusieurs personnes qui me sont chères. Marie lou et Lucas, mes enfants qui m'ont soutenue presque gravement, investis et soucieux. C'est ma jolie Marie lou, qui la veille de mon D.E. m'a fait réviser mes démarches de soins avec un intérêt remarquable.<br />La palme revient à <a href="http://christophechristophe2.spaces.live.com/">Krish</a>, mon grand frère de coeur, qui s'est frappé pendant 3 ans toutes mes révisions de partiels. J'ai décidé de lui photocopier mon diplôme avec son nom à côté du mien.<br />Mais il y a aussi Emilie ma petite copine de classe, assises côte à côte pendant 3 ans, complices et solidaires pour tout.<br />Bien sûr mon Arf ! Alors lui, il n'a jamais craqué devant ma tension palpable au quotidien, m'a soutenue et encouragée toujours, il était là hier pour m'ouvrir ses bras sous le panneau d'affichage où je riais, pleurais tout mélangé.<br />Mais encore, mes amis, <a href="http://lo-castan.spaces.live.com/">Laule</a> (ma tendre amie), Isa (mon infirmière préférée), Nounie (ma chérie de toujours), <a href="http://alifanna.blogspot.com/">Annick</a> (mon amie retrouvée) Sylvie et Gil (mes espiègles et tornades amis), Rémi (mon copain de rue) et Michèle (l'instigatrice des coups de pied au Q) et d'autres... Mes amis virtuels presque tout aussi présents que ceux de la vraie vie...<br />Et enfin, Ma maman et ma soeurette Valérie. Toutes les deux, les piliers de ma vie. Des inséparables toutes les trois, liées par un amour inconditionnel, un amour de vie. Du vrai, de la richesse de coeur et d'esprit, un partage des savoirs, et des compétences, un trio soudé envers et contre tout. Je leur dois ma réussite et d'être celle que je suis...<br />Bon, qui d'autre ? Mon Hôpital quand même, qui m'a payée tout ce temps pour rester mon Q assis sur les bancs d'école... Certains des enseignants investis et encourageants... Et bien sûr, le nombre incalculable de professionnels de santé avec qui j'ai appris toute la technique et la théorie avec beaucoup de plaisir....<br />Bon, si j'ai oublié quelqu'un, vous le dîtes... J'ai la tête en fête. </div>Colombinehttp://www.blogger.com/profile/00847013358292133421noreply@blogger.com16tag:blogger.com,1999:blog-2912281304619522469.post-61282670922456067792009-11-23T10:05:00.000+01:002009-11-23T10:07:36.997+01:00Qu'est ce qui pourrait bien me déranger aujourd'hui ?<div style="text-align: justify;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj0u9-E9ycaAdLgiTvXiO5t4BXLcKXVvmyk3dd09fhCGfd7Z7-Ux1HcFn9cNvfkt54iGHk_H2-Hck9zVYx1g-gr4p9jY99Xvs-pUzeaEurU3ejC0HPAiTDgohI_650rL9XAChr-bViWf0x8/s1600/Passe_le_temps.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 178px; height: 200px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj0u9-E9ycaAdLgiTvXiO5t4BXLcKXVvmyk3dd09fhCGfd7Z7-Ux1HcFn9cNvfkt54iGHk_H2-Hck9zVYx1g-gr4p9jY99Xvs-pUzeaEurU3ejC0HPAiTDgohI_650rL9XAChr-bViWf0x8/s200/Passe_le_temps.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5407222818077398306" border="0" /></a>Je suis paisiblement installée dans mon fauteuil en simili osier. Je réfléchis à ma prochaine pensée profonde. Dans mon idée, ce serait une pensée profonde sur le temps que met le temps à s'écouler. Ou plutôt, sur le temps qui tend à prendre le temps. Avec une interrogation accessoire, quel temps fait il ? Je trépigne immobile. Le temps met trop de temps. Je suis impatiente.<br /></div>Colombinehttp://www.blogger.com/profile/00847013358292133421noreply@blogger.com17tag:blogger.com,1999:blog-2912281304619522469.post-28292171944269579562009-11-19T11:34:00.000+01:002009-11-19T11:35:24.307+01:00Argh !<div style="text-align: justify;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgl08xvyoxhgtrxsOkcl2m9lbYbXqG2F7m8d36kEWuA8p-B4u6q_fuQMJEYj1o5aoiGZfNWUkGkh2jRODaHyJfdzDL2X26xMSn5mukv22a4uHCQViJIA9fyDmisbRfrsDktnK0ifiLYlknl/s1600/color_boudeuse-2-41075.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 200px; height: 152px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgl08xvyoxhgtrxsOkcl2m9lbYbXqG2F7m8d36kEWuA8p-B4u6q_fuQMJEYj1o5aoiGZfNWUkGkh2jRODaHyJfdzDL2X26xMSn5mukv22a4uHCQViJIA9fyDmisbRfrsDktnK0ifiLYlknl/s200/color_boudeuse-2-41075.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5405759026780213474" border="0" /></a>Le ciel est d'automne avec un pâle rond jaune. Je parcours ma liste de blog un oeil sur l'écran, l'autre s'égarant sur le jardin. Le bras dans mon attelle, que puis je faire d'autre ?<br />Le lave-vaisselle tourne. Mon moral frôle le tapis. Celui ci (le tapis) est abandonné depuis quelques temps. L'aspirateur n'a pas bougé de place depuis, disons, non, je n'ose pas le dire.<br />Je ne dirai pas que je suis déprimée. Je suis déglinguée. J'ai terminé mes études en passant mon diplôme avec brio, mais je n'ai pas eu le temps de le réaliser. La pression constante durant ces trois ans et demi retombe, mais n'a pas su où se poser. Après mon stage aux Urgences et même après le dernier, celui en Psychiatrie, j'étais animée d'une joie qui fourmillait de projets, de défis à relever. Et me voilà le bras contre le corps, comme un bouclier. Un acte manqué ?<br />Huit jour en gériatrie au poste aide-soignant et je me suis blessée. Blessure d'égo ? Blessure dans la fissure ? Blessure qui aurait pu être évitée, si les personnes haut placées m'avaient écoutée, lorsque j'ai dit que mon épaule était fragile et que je n'étais pas apte à faire ces trois semaines au poste AS sur le secteur de gériatrie . Trois petites semaines "à risque" en attendant les résultats du D.E. J'avais proposé une alternative : Rester en psy où l'on ne fait pas de manutention de malade. Pas de réponse. Les jeux étaient faits.<br />Et là, je me sens diminuée, prise à défaut. A l'envers de tous mes projets. Un pion sur un jeu d'échec renversé. Les stratégies m'échappent, j'ai le discernement et les pensées qui partent en vrille.<br />Je ne sais pas ce qu'il va advenir de moi. En mettant mon "handicap" en avant pour me "protéger" je risque d'être mise un peu au rencard sur des postes inintéressants, genre les consultations ou je ne sais quoi.<br />C'est de la "castration" de motivation, de compétences reconnues sur d'autres secteurs.<br />Cet après midi, je vais tenter de remuer ciel et terre dans les bureaux des gens bien pensants (et surtout bien engoncés dans leur fauteuil capitonné) en gesticulant de mon bras gauche !<br /><br />A suivre...<br /></div>Colombinehttp://www.blogger.com/profile/00847013358292133421noreply@blogger.com17tag:blogger.com,1999:blog-2912281304619522469.post-33316132059284685672009-11-14T10:13:00.001+01:002009-11-14T10:14:01.135+01:00La couleuvre a eu du mal à passer, mais le paon fait la roue.<div style="text-align: justify;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgIliauPv2WxWEfHy6R4yZ-HkwVPQIIwxsfn-ANpQXLDm41A3NdpDe71NFVztIuJJ2AnQjf-6547MEAVCGsdwzaMYwhWof2jqOgGP4PG6RDbV2rvThKVPcZNqPqHY74tbc7nEgwgEOaQzwD/s1600-h/mains.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 200px; height: 112px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgIliauPv2WxWEfHy6R4yZ-HkwVPQIIwxsfn-ANpQXLDm41A3NdpDe71NFVztIuJJ2AnQjf-6547MEAVCGsdwzaMYwhWof2jqOgGP4PG6RDbV2rvThKVPcZNqPqHY74tbc7nEgwgEOaQzwD/s200/mains.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5403882669209656098" border="0" /></a>Dans le genre "j'ai comme l'impression qu'on m'a tiré le tapis sous les pieds pendant que je marchais dessus"... Une mauvaise plaisanterie sans doute... Je suis ni tu /ni vous, depuis lundi dernier. Toute heureuse d'avoir passé mon D.E. dans de très bonnes conditions, avec la p'tite phrase de la fin qui dit : "vous pouvez rentrer tranquille chez vous, voire très tranquille"... Ouf !<br />Je n'ai pas eu beaucoup de temps pour savourer le plaisir. Quelques heures après, je recevais le coup de téléphone qui plombe ! Vous êtes attendue en gérontologie lundi matin à 8h !<br />Et me voilà depuis lundi sans statut, un espèce d'entre-deux dans l'attente des résultats du D.E. Ils n'ont pas trouvé mieux que de me ramener à la source. Ils se sont dit que j'avais peut être oublié, en trois ans et demi d'étude, comment faire une toilette ou un change... Non, non ! Je n'ai pas oublié ! Dure réalité ! Je n'ai rien contre les personnes âgées, loin de là. Mais j'ai fait 24 ans de soins de confort. Je me suis bousillée une épaule au passage (calcifiée et trois tendinites, non guéries, of course). Et j'avais envie d'être au front, aux urgences. Je n'ai pas repris mes études à 40 ans pour être à nouveau infirmière "de confort". J'enrage ! Je peste !<br />Bon, ça c'était les premiers jours. Je n'encaissais pas. Aujourd'hui, et bien, mon caractère bienveillant a repris le dessus. Où que je sois, quoi que je fasse, je le ferai bien. Pendant une année, (c'est le deal) je serai infirmière en gériatrie.<br />Tout n'est pas noir. Le centre est sur une colline avec un parc magnifique. La salle de repos donne sur une terrasse arborée et fleurie. la pause (bien méritée) devient presque idyllique. On peut communiquer avec les écureuils et les paons. On peut soliloquer paisiblement.<br /></div>L'équipe est jeune et dynamique. Ils m'ont très bien accueillie. Le cadre s'est montré compréhensif et m'a encouragée. Je ne lui ai pas caché en arrivant ma terrible déception. Et puis hier, j'ai vu mon nom sur l'organigramme de Décembre (celui des infirmières). Enfin !!<br />Je n'ai pas encore les résultats, mais j'y crois !Colombinehttp://www.blogger.com/profile/00847013358292133421noreply@blogger.com18tag:blogger.com,1999:blog-2912281304619522469.post-49929066474876224232009-11-03T10:25:00.001+01:002009-11-03T10:27:46.479+01:00A J-1 du D.E<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhqsR2sW1loe9h23igHPrAxiXiA5fd910fyOVqB_2QTq4yXRSc-oo-5p7HNctr2bYKOAXqYEvu1DyL_vgEZDmvyBzHYVn2AOPw3rK2IzxKt6ILXgbfzPxRb9rsdalBBy3iD9nRkY7edN9JJ/s1600-h/diplome.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 293px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhqsR2sW1loe9h23igHPrAxiXiA5fd910fyOVqB_2QTq4yXRSc-oo-5p7HNctr2bYKOAXqYEvu1DyL_vgEZDmvyBzHYVn2AOPw3rK2IzxKt6ILXgbfzPxRb9rsdalBBy3iD9nRkY7edN9JJ/s320/diplome.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5399806541946999074" border="0" /></a>Colombinehttp://www.blogger.com/profile/00847013358292133421noreply@blogger.com18tag:blogger.com,1999:blog-2912281304619522469.post-4000558212090352302009-10-26T09:55:00.007+01:002009-10-26T11:17:25.266+01:00Il y a au moins 20 ans<div style="text-align: justify;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgDtkQtcambdA8wmoMCEzwobPfe257Ob_N_q5dv4jbLCYy6_0-bmyLdo5TqOOjJMgag4zuNCPuSeiHOGa817ntP6Mur93MiKmXASKnuD1tei7ioHsN1TN6_fgUCWLLH_319DkGxbmPVo1R2/s1600-h/bRAD.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 156px; height: 200px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgDtkQtcambdA8wmoMCEzwobPfe257Ob_N_q5dv4jbLCYy6_0-bmyLdo5TqOOjJMgag4zuNCPuSeiHOGa817ntP6Mur93MiKmXASKnuD1tei7ioHsN1TN6_fgUCWLLH_319DkGxbmPVo1R2/s200/bRAD.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5396847234791013042" border="0" /></a>Mes vingt trois ans n'ont pas grand intérêt. Rien de transcendant à l'horizon. Je quittais Brad Pitt, qui n'avait de Brad, que la tête. C'est déjà pas si mal. Sinon, il squattait mon appart depuis une année déjà. Il avait envahi mon chez moi avec sa belle gueule, sa guitare électrique, sa guitare sèche, sa guitare folk (signée "je ne sais plus qui"). Il y avait aussi sa basse, sa batterie, son harmonica et sa carcasse qu'il traînait de là à là dans MES trente mètres carrés. Lorsque je rentrais de l'hôpital, il y avait souvent un ou deux potes à lui vautrés ça et là dans une ambiance de Nirvana. Cooool ! Je n'avais plus qu'à me fondre ou pas. C'était pas.<br />Qu'est ce que je foutais là ? Ou plutôt, qu'est ce qu'ils foutaient là, à me vider le frigo sans scrupule, à se croire chez eux sans me demander mon avis, à me la jouer mandoline. Et oui, c'est à cause de la mandoline ! J'ai toujours eu un faible pour les âmes d'artistes (pauvres et sans collier de préférence).<br />Bref, j'ai quitté Brad, un beau matin bien gris et froid de janvier. Un peu surpris, il m'a demandé où il allait aller. Son air pitoyable avec tout son barda instrumental sur le palier, a bien failli me faire craquer. Chez ta mère ! Je t'amène puisqu'il pleut, que tu n'as pas de voiture, que tes potes n'ont pas de voiture, qu'avoir une voiture c'est accessoire... Et accessoirement aussi, un travail et un appart.<br />Je l'ai recroisé un mois plus tard. J'aurai pas dû. J'ai craqué. Oh, juste une nuit c'est tout. Un mois et demi après, je trouvais que mes règles étaient un peu longues à venir. Je n'avais pas compté. C'est sa mère qui m'a accompagnée à la clinique devant l'attitude désinvolte de son fils, qui l'apprenant, a fui on ne sait où. J'aimais beaucoup sa mère. Un genre Fanny Ardant, mariée à un riche industriel. No soucis pour Brad.<br />Je continuais donc ma vingt troisième année, cahin-caha, à la recherche du Grand Amour. Raoul ? Non, il a choisi Claire. J'ai fait un petit essai avec Jean Louis. Sos ! Il voulait m'enfermer dans ses cases. Heureusement, qu'une jeune et jolie femme est arrivée. Tan Dam ! Mais là, j'ai déjà vingt quatre ans !<br /></div>Colombinehttp://www.blogger.com/profile/00847013358292133421noreply@blogger.com15tag:blogger.com,1999:blog-2912281304619522469.post-88372017218428712052009-10-17T12:27:00.005+02:002009-10-18T16:38:25.753+02:00Quand le bonheur est dans le pré<div style="text-align: justify;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhKJU6bHzxqd0COgOg3NFfAHQM2PtRuxMgaCsRGu2K6xczsXpNVft86jMT8G3oHADqHqpp2dc9yZkpwe48gpJX0RDO4YHkm1yPflw4XELL-kpFzzFxOLG792FiKSf3PrjOJ3oC0_KeTTI3L/s1600-h/amoureux.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 200px; height: 176px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhKJU6bHzxqd0COgOg3NFfAHQM2PtRuxMgaCsRGu2K6xczsXpNVft86jMT8G3oHADqHqpp2dc9yZkpwe48gpJX0RDO4YHkm1yPflw4XELL-kpFzzFxOLG792FiKSf3PrjOJ3oC0_KeTTI3L/s200/amoureux.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5393512905424274082" border="0" /></a>Un lieu dit : Pisse-loup, dans le Lot du côté de <a href="http://delasexualitedesaraignees.blogspot.com/2009/10/mignonne-lolita.html">St Céré</a>. Oui il existe aussi un St Céré dans le Lot. Un gîte où je passe mes vacances d'été, inaccessible en voiture. C'est donc à pied que nous grimpons là haut, un endroit perdu où j'ai peur la nuit qu'il y ait des loups. J'ai quinze et demi. Oui, le demi compte.<br />Sous-bois, prés pentus, rivière qui torsade, cabanes en bois, gîtes en pierre, cascade angélique, vaches, chèvres... Il n'y a pas l'eau courante au gîte, alors une source est déviée. Un coin cuisine pour la vaisselle, un coin douche (glacée). Il n'y a pas de <a href="http://fut-il-ou-versa-t-il.blogspot.com/2009/10/la-premiere-fois-que-jai-fait-du-sexe.html">rideaux</a> aux fenêtres.<br />Le gîte accueille les randonneurs perdus, les randonneurs à cheval, les randonneurs tout court. Là, une troupe de théâtre a fait escale. Le Monsieur des lieux est un ami de ma mère. Nous sommes invitées. Il a deux fils. Romain, quinze ans, Yes ! Un autre de onze ans, ça tombe bien, ma soeur a onze ans aussi. C'est comme ci, tous les éléments étaient réunis pour passer de belles vacances.<br />Le rythme est lent et idéal. Le temps clément. L'herbe est verte. Des plantations suspectes ci et là ne nous intriguent même pas. Elles sont jolies dans le décor. Je glisse une feuille dentelée dans mon journal intime.<br />L'intime ici est partagé. C'est peace and love à Pisse-loup.<br />Un matin, Romain et moi, nous nous baladons tout en bas du pré, le long de la rivière torsadée. Main dans la main, jeunes et beaux, insouciants et amoureux. Quelle ne fût pas notre stupeur (tout de même) de surprendre trois jeunes gens nus, une fille et deux garçons d'une vingtaine d'années, là debout sur un rocher plat, en train de se laver. Se laver, hum... Les deux garçons savonnent la jeune fille avec lenteur et sensualité. Ils s'embrassent...<br />Romain et moi restons cachés, accroupis derrière un bosquet. Nous sommes saisis, tourneboulés. Bien sûr, nous ne perdons pas une miette de ce spectacle fascinant. Les jeunes gens se sèchent au soleil et remontent vers leur cabane en bois tout là haut dans la montagne. Ni une ni deux, nous courrons chercher le tahiti douche et nous la jouons Adam et Eve sur le rocher.<br />Le désir est à son comble. Nus et excités nous cherchons un coin tranquille et bien caché. Une minute et demi plus tard, l'affaire est terminée. Le Romain ressemble à un lokoum béat, c'est sa première fois. Moi, un tantinet déçue (même pas mal), je mesure l'écart entre l'idée que je me faisais de "faire l'amour" et cet acte si facile, si court, sans une once de l'orgasme tant idéalisé. Ah ! C'est ça ? j'ai pris plus de plaisir à regarder la scène précédente qu'à entrer en scène...<br />Nous avons fait un peu mieux par la suite, mais encore une fois, c'était les lieux insolites où l'envie nous prenait qui étaient émoustillants dans l'histoire...<br />Je me rappelle une chose que je me suis dite à l'époque: "je suis terriblement déçue que les livres et les films mentent sur le sujet"....<br /><br /><span style="font-size:85%;">Pause suspendue le temps d'un <a href="http://fut-il-ou-versa-t-il.blogspot.com/2009/10/la-premiere-fois-que-jai-fait-du-sexe.html">Tag</a></span> .<br />Je lance le défi à <a href="http://sort-celeri.blogspot.com/">Maia Luna</a> , <a href="http://alifanna.blogspot.com/">Anna</a> , <a href="http://balmolok.blogspot.com/">Cat',</a> <a href="http://rackhamjack-lerouge.blogspot.com/">Jack</a> Laule, <a href="http://lhommeauboisdormant.blogspirit.com/">L'homme au bois dormant</a> Et tous ceux que ça chante.... Car "les premières fois"... Lalalalalala....<br />Et Mr <a href="http://snake0644.blogspot.com/">Snake !</a>!<br /></div>Colombinehttp://www.blogger.com/profile/00847013358292133421noreply@blogger.com30tag:blogger.com,1999:blog-2912281304619522469.post-35242687550177734462009-10-13T17:59:00.006+02:002009-10-13T18:25:28.150+02:00Sur la touche<div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiFBUemfUUjqR-fFTOz651HFFIgWZ-HtcQBnBK9NwL5KG5rYQR1R_7uXRl-dKwnQAbZ0JFXjvBgq7IQh91oMSa6NHOnd6uYgq7FoOt0WCAW3SLqc0fMtXn9tsW7o9H8fB3HsmLDo_ADh5zB/s1600-h/blanc_pause_2_.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 323px; height: 350px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiFBUemfUUjqR-fFTOz651HFFIgWZ-HtcQBnBK9NwL5KG5rYQR1R_7uXRl-dKwnQAbZ0JFXjvBgq7IQh91oMSa6NHOnd6uYgq7FoOt0WCAW3SLqc0fMtXn9tsW7o9H8fB3HsmLDo_ADh5zB/s400/blanc_pause_2_.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5392115093872027554" border="0" /></a> <span style="font-size:78%;">[ un D.E. à passer ]</span></div>Colombinehttp://www.blogger.com/profile/00847013358292133421noreply@blogger.com7tag:blogger.com,1999:blog-2912281304619522469.post-65642197122459743672009-10-03T12:42:00.004+02:002009-10-04T10:41:50.439+02:00Chroniques de couloirs<div style="text-align: justify;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg8DHrmLABsh1Mwvdd5sNwIgvm3tZNXWfeSp5MRoUI4LPPatSrjjDFQOaFKdLvxVKghGJHDlH1H9wVmsoqYYVkHfgCWJJTuNA3irDbmSejdppIin1kzlkMEg-xVusUj67pAwJHaKSx5L3SD/s1600-h/colombin's+anatomy3.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 113px; height: 140px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg8DHrmLABsh1Mwvdd5sNwIgvm3tZNXWfeSp5MRoUI4LPPatSrjjDFQOaFKdLvxVKghGJHDlH1H9wVmsoqYYVkHfgCWJJTuNA3irDbmSejdppIin1kzlkMEg-xVusUj67pAwJHaKSx5L3SD/s200/colombin's+anatomy3.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5388320127649319298" border="0" /></a><span style="font-family:georgia;">Le service des urgences est un endroit peu ordinaire, un lieu-dit dans l'hôpital, un lieu ouvert sur la cité. Une forme de carrefour hospitalier. Un lieu comme une scène. Une scène dont le rideau ne se referme jamais. Une scène, où les trois coups retentissent sans cesse. Il fourmille de figurants, acteurs malgré eux. Des acteurs qui ne répètent jamais, et qui pourtant répètent indéfiniment la tragédie, les mêmes scènes de la vie, l'enjeu des destinées. Tragédies quotidiennes, humaines. Mais où est donc passé le Docteur House ? Je ne l'ai point vu.</span></div><p style="text-align: justify;"><span style="font-family:georgia;">Il est 18.36. Un quart d'heure de pause. Je passe les portes vitrées et je respire un bol d'air. Je bois enfin mon café de 13.30. <span style="font-style: italic;">Il était froid, je l'ai fait réchauffer</span>. Beurk, je n'aime pas le café réchauffé, mais celui là, il est délicieux. La clope qui va avec, me fait tourner la tête. (<span style="font-style: italic;">Mr <a href="http://snake0644.blogspot.com/">Snake</a>, évitez de me faire la morale, j'ai rendez vous en addicto, juste après l'obtention de mon DE.</span>) Je suis claquée.</span><i> 58 entrées en 5h.</i> Je suis toute molle tout d'un coup. Je m'assois sur un rebord de misère un peu crado, avec un espèce de cendrier de misère lui aussi, tout aussi crado, où se mêlent gobelets en plastique, papiers de bonbons, paquets vides de chips et autres madeleines à deux euros les six. L'endroit est tout simplement merveilleux. Je pense 5 minutes à mon chéri, qui n'est plus mon chéri, mais toujours mon chéri. Rien, un instant de nostalgie. J'observe mon reflet dans la vitre d'en face. Mes cheveux sont un peu en bataille, ma tenue plus aussi impeccable. Des cernes de fatigue alourdissent mon visage mais je suis profondément fière d'être là. Je suis dans mon élément.<br /></p><p style="text-align: justify;">18.53, je me relève, jette mon gobelet, et repasse les portes vitrées dans l'autre sens. C'est reparti ! La tête dans le guidon. Cinq nouvelles personnes dans la salle de "tri". Tous, les perfuser, les bilanter, les constanter, poser les 1ers diagnostics, les évaluer, les rassurer, les surveiller, les diriger vers la radio, le scan, ou la "déchoc"... Mais ce n'est pas aussi simple. Un tel, vomit dans un sac, allo Dr pour rajouter un anti émétique, un tel n'est pas calmé par l'antalgique prescrit, allo Dr pour une titration morphinique. Un tel veut absolument qu'on aille rassurer son épouse qui attend en salle d'attente. Une autre s'agite, un autre désature, l'électro de Mr Coeur montre plusieurs extrasystoles qui pourraient bien partir en fibrillation ! Non, rien n'est simple ici ! A tout instant tout peut partir en sucette ! Mon seuil de vigilance est à son comble en permanence, l'adrénaline n'est pas seulement dans les p'tites ampoules, mais là circulant dans mes veines à toute allure.</p><p style="text-align: justify;">Autant vous dire que quand je sors d'ici, la voiture rentre seule à la maison. Je suis vidée. Mais tellement satisfaite d'avoir participé à "sauver des vies"... Et ça, dans son job, c'est géant. C'est équilibrant. Je relativise plus spontanément sur mes petits maux quotidiens... Quand je suis là bas, j'oublie presque tout, ça me rattrape plus tard, puis ça s'étiole à nouveau, dès que j'enfile ma tenue...<br /></p><p style="text-align: justify;">Voilà, maintenant, après deux mois de stage ici, je sais que c'est là que je veux travailler. Là, au front, dans l'agitation, le risque, les débordements. Je suis bien campée dans mes "croc's rouges". Mes compétences professionnelles ont été reconnues, tant sur le plan humain que technique et théorique. En avant toute !</p><p style="text-align: justify;">Lundi, j'attaque mon tout dernier stage (psychiatrie, secteur fermé). C'est là bas que je passe mon diplôme d'Etat. Trois ans et demi d'études sous pression continue ou presque. Trois ans et demi d'une vie agitée, bouleversée, mais bien remplie. Un grand merci à tous les gens qui m'entourent et m'accompagnent.</p><p style="text-align: justify;">Quelqu'un veut il que je le perfuse ?</p><p style="text-align: justify;">Et mon pull ? Toujours à l'envers... Mais doux et chaud.<br /></p><p><i><br /></i></p>Colombinehttp://www.blogger.com/profile/00847013358292133421noreply@blogger.com39tag:blogger.com,1999:blog-2912281304619522469.post-62377169521866117632009-09-17T09:52:00.010+02:002009-09-17T11:13:23.317+02:00Autour d'une image " le nu provençal" gordes 1949<div style="text-align: justify;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhwETkwGEuAEG2-VCUitMQlA75PdrC2MWdTqSr0aDsgAPyE_WDeN5amSttJPSOTJIjUl3gUtUe0ddoMYlJaZRYmR64Z0BHmQayscqR7TU1gmmjC4fT5Rk41vePC8UrEwRopTPy8FHfoeAg9/s1600-h/ronis_nu_provencal_514.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 151px; height: 200px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhwETkwGEuAEG2-VCUitMQlA75PdrC2MWdTqSr0aDsgAPyE_WDeN5amSttJPSOTJIjUl3gUtUe0ddoMYlJaZRYmR64Z0BHmQayscqR7TU1gmmjC4fT5Rk41vePC8UrEwRopTPy8FHfoeAg9/s200/ronis_nu_provencal_514.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5382357819536798802" border="0" /></a>Consumée, la bougie a laissé ses coulures sur le rebord de la fenêtre. Quelques minutes avant, elle diffusait sa douce lumière faisant bouger les ombres dans la chambre...<br /><br />- Je ne sais plus sur quel blog, j'ai vu une photo de W. Ronis qui m'a fait penser à toi. Pas sur l'instant, mais intuitivement j'y suis revenu. Et oui, tout dans cette photo m'évoque toi. L'ambiance, les vieux objets, la chute de rein, je crois.<br />- ... Ah bon ? <span style="font-style: italic;">Emue, toujours lorsque je sens son regard</span>.<br />- Regarde. <span style="font-style: italic;">Il prend son Iphone posé sur le rebord en bois près du lit</span>. C'est chez qui déjà ?<br /><span style="font-style: italic;">- </span>N'oublie pas que Google est ton ami, demande lui !<br />- Ah, oui.<br />- ... <span style="font-style: italic;">interrogative ? Je sens ce qu'il veut dire, mais ne vois pas vraiment.</span><br />- Si ! tu veux bien te lever et te mettre dans la même position près de la table ?<br /><span style="font-style: italic;">Légèrement émoustillée et un brin pudique</span>, je me lève et prends la pose. Allongé sur le lit, il me regarde dans la lumière vacillante qui vient de la fenêtre. <span style="font-style: italic;">Je me sens belle</span>. Il prend quelques clichés.<br />-Voilà, c'est ça. Viens voir.<br />- ... <span style="font-style: italic;">Toujours émue. </span>Hum, bien plus ronde, mais oui, il y a quelque chose. Elle est troublante cette photo.<br />- Mummm ! Tu es belle...<br /><br />Hier soir, je l'invite à manger. Plus tard, allongés plutôt paisiblement sur le lit, papotant sur tout et rien, il me demande à nouveau de prendre la pose, la prunelle brillante. Rien de tel, qu'un petit scénario rondement mené, pour enflammer les sens. Sans hésitation je me suis levée, sachant qu'il me rejoindrait...<br /><br />Sur ce bel instant, juste avant de m'enrouler pour m'endormir, j'ai soufflé sur la bougie. De nouvelles coulures ont fait un joli dessin sur le rebord de la fenêtre.<br /><br />Paix à <a href="http://lhommeauboisdormant.blogspirit.com/archive/2009/09/14/willy-ronis.html">Mr Willy Ronis</a>, que j'ai découvert un peu tard, mais de très jolie manière.<br /></div>Colombinehttp://www.blogger.com/profile/00847013358292133421noreply@blogger.com21tag:blogger.com,1999:blog-2912281304619522469.post-59179322313569723222009-09-10T18:50:00.016+02:002009-12-19T10:36:08.044+01:00Quand Jack taggue, il pleut un peu partout des billets.<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgBNuGyBUUVsXF0hgNkNuDKjfZz322DMPQC_CD3qHpWWDXGlG8V7ICPmb37r3zMWmIUQqt56NaRH69ZT1l5ID0MQngnWhVtMjK_lWLq1XIGHzWs2Yj0E9w3_gA1bPqEwikmNN6jkHx0luXv/s1600-h/rendez-vous_loustal.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 150px; height: 200px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgBNuGyBUUVsXF0hgNkNuDKjfZz322DMPQC_CD3qHpWWDXGlG8V7ICPmb37r3zMWmIUQqt56NaRH69ZT1l5ID0MQngnWhVtMjK_lWLq1XIGHzWs2Yj0E9w3_gA1bPqEwikmNN6jkHx0luXv/s200/rendez-vous_loustal.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5416878709361672146" border="0" /></a><strong>1- Racontez votre premier amour, sans préciser ni prénom ni date, restez mystérieux.</strong><br /><div style="text-align: justify;"><strong></strong><br /><strong><span style="font-weight: normal;font-family:lucida grande;" ><span style="font-size:100%;"><span style="font-family:georgia;">Je le regarde tartiner ses triscottes avec du Nutella. Il en fait une montagne. J'observe tous les détails. Je suis béate, gaga, raid'dingue. Il ne me calcule pas. Pendant six années, la même, toujours panée, aussi dégoulinante qu'un lokoum oublié au soleil. Il ne me regarde toujours pas. Quinze ans plus tard, un peu différente, mais avec une détermination hors du commun, je le veux, même pour une seule fois... Dix mois plus tard, de cet amour là, est né Lucas mon fils... (voir à cette histoire de </span></span></span></strong><a href="http://elle-c-dit.blogspot.com/2009/04/cette-histoire-de-cousins-je-ne.html"><strong><span style="font-weight: normal;font-family:lucida grande;" ><span style="font-size:100%;"><span style="font-family:georgia;">cousi</span></span></span></strong></a><strong><span style="font-weight: normal;font-family:lucida grande;" ><span style="font-size:100%;"><span style="font-family:georgia;"><a href="http://elle-c-dit.blogspot.com/2009/04/cette-histoire-de-cousins-je-ne.html">n</a> je ne comprenais rien !)</span></span></span></strong><br /><strong></strong><br /><strong>2- Racontez votre plus bel amour, celui de votre vie…en attendant le prochain !</strong><br /><strong></strong><br /><strong><span style="font-weight: normal;font-size:100%;" ><span style="font-family:georgia;">Oh! Celui là, il m'a volé six années de ma vie. Un amour presque violent dans l'intensité. Un homme marié qui m'a rendue presque malade. Ce n'était donc pas le plus beau, mais le plus fort, le plus démentiel. A la presque folie ! (Quelques<a href="http://elle-c-dit.blogspot.com/2009/04/suite-de-lextrait-delle-c-dit-4.html"> extraits ).</a></span></span></strong><br /><strong></strong><br /><strong><span style="font-weight: normal;font-size:100%;" >Mon plus bel amour, je l'ai vécu avec une femme. L'osmose, la symbiose la plus délicate et la plus parfaite n'ont jamais été altérées pendant trois années. Un bonheur presque parfait. Encore fallait-il renoncer définitivement aux hommes, qui restent ma préférence...</span></strong><br /><strong></strong><br /><strong><span style="font-weight: normal;font-size:100%;" >Mon amour le plus compliqué, mais aussi le plus intéressant est celui qui m'attrape aujourd'hui. <a href="http://fut-il-ou-versa-t-il.blogspot.com/">Fût il </a>désordonné, hachuré, tracassé, délicieux. Étonnamment, il reste le plus cohérent, le plus intelligent, le plus réaliste. Nos échanges sont d'une qualité jamais atteinte précédemment. Nos confrontations bouleversent nos méconnaissances et nous font avancer à pas de géant. Nous n'y résistons pas toujours, nous nous quittons, nous laissons le temps faire cheminer les pensées. Les retrouvailles ont toujours quelque chose en plus qui confirme une évidence : Nous nous aimons... C'est en l'état aujourd'hui... Comme à l'accoutumée, nous marchons avec délicatesse et prudence vers demain. Car qu'est ce qu'on est contrariant !! :) Nous en sommes conscients.</span></strong><br /><strong></strong><br /><strong>3- Racontez un amour secret, que vous n’avez jamais raconté à personne.</strong><br /><strong></strong><br /><strong><span style="font-weight: normal;">Ceci est un secret.. :) Donc il restera secret, sinon il perdrait tout son attrait.</span></strong><br /><strong></strong><br /><strong>4- L’endroit le plus insolite où vous ayez fait l’amour.</strong><br /><strong></strong><br /><strong><span style="font-weight: normal;">Insolite, est un mot créé pour moi. Il s'est glissé un jour dans ma construction psychologique et stimule mes sens à chaque fois. C'est presque agaçant, car la chambre en deviendrait presque l'endroit pour dormir seulement, même si son confort est indéniable.</span></strong><br /><strong><span style="font-weight: normal;">Des endroits insolites, il y en a eu forcément, je les provoque souvent. Mais le plus incongru était cette fois, où au milieu d'un après midi d'hiver, coincés à la maison avec nos cinq enfants, Mr A et moi, n'y tenant plus, sommes allés aux toilettes très exiguës, très au milieu de l'appartement, exigu lui aussi. Vite fait, bien fait, malgré les enfants qui passaient devant la porte, nous appelant forcément, (Z'ont un sixième sens ces petits, ont le chic pour interrompre, aussi courts soient ils, les instants volés à la vie de famille). On était plié de rire (en silence)! On ne s'est pas laissé démonter ! Nous sommes ressortis à 5 minutes d'intervalle, l'air de rien, le rouge aux joues.</span></strong><br /><strong></strong><br /><strong>5- Une aventure via Internet qui vous a marqué…</strong><br /><strong></strong><br /><strong><span style="font-weight: normal;">Alors que j'étais en résistance incompréhensible, refusant de rencontrer un jeune homme ( 8 ans de moins que moi ) qui insistait très joliment. J'ai fini par céder à ses avances. S'en suivit une courte aventure de deux mois très intense et contrariée, trop intense pour être "normale". La seule explication apaisante à cette histoire extrêmement bouleversante fût qu'il ait été "mon fils" dans une de mes vies antérieures. Oui, là vous n'êtes pas obligés de me croire, je ne vous en voudrais pas... :). Je raconterai un jour ou l'autre cette histoire dans un billet, car elle vaut le détour et son pesant en émotions.</span></strong><br /><strong></strong><br /><strong><span style="font-weight: normal;">Sinon, j'ai rencontré Mr A grâce aux blogs, mais ceci n'est pas une aventure. Sans le savoir, nous habitions à 17 kms l'un de l'autre. C'est à travers son écriture que j'ai été séduite en premier. Son <a href="http://fut-il-ou-versa-t-il.blogspot.com/">écriture</a>.. Hum.... Ma pire rivale !</span></strong><br /><strong></strong><br /><strong><span style="font-weight: normal;">Taguée par<a href="http://rackhamjack-lerouge.blogspot.com/"> Jack</a>.</span></strong><br /><strong></strong></div>Colombinehttp://www.blogger.com/profile/00847013358292133421noreply@blogger.com18tag:blogger.com,1999:blog-2912281304619522469.post-13155999192158446452009-08-26T09:17:00.007+02:002009-08-26T10:23:04.896+02:00Le fond de moi l'aime.<div style="text-align: justify;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjxvRhVRPo5Y37MMu6Y8sbmYjynZGBxAhK_A4OmRpCmT1ub69JQtQu98g94x0uIV3OcLeypCpEeOs0Icz9T86KvJyWNxeQExBVYqdLpYs2zzDEaOmZUHY8liI_3AYyugxNlur4r8J5dIBVe/s1600-h/182.JPG"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 150px; height: 200px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjxvRhVRPo5Y37MMu6Y8sbmYjynZGBxAhK_A4OmRpCmT1ub69JQtQu98g94x0uIV3OcLeypCpEeOs0Icz9T86KvJyWNxeQExBVYqdLpYs2zzDEaOmZUHY8liI_3AYyugxNlur4r8J5dIBVe/s200/182.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5374174475000572786" border="0" /></a><span style="font-size:100%;">Ils sont assis derrière la fenêtre.</span><span style="font-size:100%;"> Une table entre eux. </span><span style="font-size:100%;">Les regards sont émus, pudiques, contenus.</span><span style="font-size:100%;"> Ils se regardent.</span><span style="font-size:100%;"> Ils nous regardent du dehors, sans trop comprendre, sans trop saisir.</span><span style="font-size:100%;"> Ils auront peur de ce regard.</span><span style="font-size:100%;"> Et puis ils oublient ce regard extérieur. Le premier round est une dispute factice, histoire de...</span><span style="font-size:100%;"> Accoudés à la table, ils se perdent lentement dans les yeux. Parfois comme un bras de fer. Parfois dans la lueur complice.</span><span style="font-size:100%;"> Leurs mains se retiennent. Puis se rapprochent. Puis se retiennent, et tremblent un peu.</span><span style="font-size:100%;"> Toujours accoudés à la table.</span><span style="font-size:100%;"> Indifférents sur le moment à ce qui les entoure.</span><span style="font-size:100%;"> En sens interdit ils se lisent. </span><span style="font-size:100%;">Ils se prennent la main. </span><span style="font-size:100%;">Le geste aura dépassé la pensée en retenue.</span><span style="font-size:100%;"> </span><br /> <span style="font-size:100%;">Il tire vers lui, et dépose un baiser sur sa main. Elle tire vers elle, céder pour mieux prendre. Fondre pour mieux envelopper. Les autres mains restées sur la table font bouger leurs doigts. Ceux ci se rapprochent les uns des autres, comme s'ils marchaient sur la table. Ils se rejoignent, s'enchevêtrent, se tiennent, se retiennent. Les bras s'écartent sur leurs lèvres tremblantes. L'instant, le temps, le temps s'arrête.</span></div><div> </div><span style="font-size:100%;">Les sens interdits ont volé en éclats. Ils n'entendent plus les voix qui disent non. Ne voient plus, yeux fermés, bouches jointes. Respirations arrêtées, accélérées. Ils sont venus se chercher avec les sens interdits en pleine figure. Main dans la main, corps contre corps. Ils se reconnaissent. Souffle contre souffle, ils se perdent. L'inévitable attraction les encercle. Ils se mélangent en une étroite étreinte presque douloureuse.</span><br /><div style="text-align: justify;"> </div><span style="font-size:100%;">Les portes s'ouvrent avec grand fracas. Ils se trouvent, se retrouvent et se découvrent pourtant. Dans cet endroit inconnu, entre deux espaces, entre deux temps, entre un espace temps.</span><div style="text-align: justify;"> </div> <span style="font-size:100%;"> </span><div style="text-align: justify;"> </div> <span style="font-size:100%;">Et bien si ! Malgré les idées raisonnables. Malgré les écorchures de l'âme. Malgré tout un tas de bonnes ou mauvaises raisons. Malgré tout. C'était bon. C'était fort, ça résonnait juste. </span><span style="font-size:100%;">C'était à contre sens des décisions. Mais cet homme là, je n'en ai pas peur. Nos limites ne sont pas terrifiantes. Et puis cet homme là, je l'aime. Et c'est comme ça depuis presque trois ans. Alors même de guingois, aujourd'hui, je le vis tel que ça m'attrape encore. Et demain, et bien c'est demain.</span><br />Je dis ça, je dis rien. C'est désespérant, c'est déroutant, c'est incompréhensible. A chaque fois on tente de s'aimer, on tente aussi de se "désaimer", on tente de "s'amourlibre". On essaie. On a tout essayé, même de s'oublier en faisant les cigales qui chantent tout l'été. Mais on ne s'oublie pas. Il y a un truc enchevêtré là.<br /><span style="font-size:100%;"></span><div style="text-align: justify;"> </div><br /><br /><span style="font-size:130%;"></span> <div> </div>Colombinehttp://www.blogger.com/profile/00847013358292133421noreply@blogger.com26