dimanche 10 mai 2009

Les derniers déboires de Colombine

En quittant Mr A. en ce début d'année, j'ai eu envie de garder la belle maison où nous étions. Le loyer étant trop cher pour mes seuls revenus, j'ai décidé de faire de la coloc. La maison s'y prête, ( f5 de 220 m2, avec jardin de 3000 m2 et une des chambres faisant 50 m2 à elle toute seule avec sdb et wc). Enthousiaste malgré mon chagrin d'amour, j'organise tout, je décore et prépare la jolie chambre pour accueillir un futur coloc. Je passe des annonces sur le net.
Un premier Mr se présente, il accepte les conditions, il doit rester trois mois, le temps de retrouver un appart, mutation oblige. Le mois de Mars se passe sans encombre, l'entente est agréable dans un respect commun. Le 14 avril, quand je me lève à 7h, sa chambre est ouverte et vide. Il est parti sans payer! Mes appels et mes textos resteront sans réponse. J'aurai pu appeler sa boite et l'emmerder, ce n'est pas mon genre. Bref, je suis choquée, bien plus par la manière dont il est parti sans dire au revoir, comme un voleur, que sur le fait qu'il n'ait pas payé, même si il savait qu'il nous laissait dans la merde, les enfants et moi, pour finir le mois.
Je râle trois jours, je tempête et lâche l'affaire, il est urgent que je retrouve quelqu'un. Il me tombe du ciel, deux jours après. Un autre Mr, du même âge que moi. Nous nous rencontrons deux ou trois fois. Il vient avec sa fille de huit ans, pour me la présenter, mignonne tout plein, il l' aura tous les 15 jours pour le we. J'assure mes arrières en demandant un mois de caution, et en avant l'aventure. Les premiers jours, je me pince, il est presque parfait. Généreux, intéressant, participe à tout. Les enfants sont contents, se sentent bien... Et moi aussi.


La deuxième semaine prend une tout autre tournure. Le Mr prenant ses marques, commence à investir plus qu'il ne faut la maison, changeant un peu l'organisation, le rythme et le mode de vie de ses habitants. Il semble vouloir tout maîtriser. J'essaie de lui glisser finement mes propres règles, mes propres habitudes ainsi que celles de mes enfants. Il m'écoute attentif, acquiesçant. Bon, je reste dubitative, et observe. L'ambiance se plombe de jour en jour. Sous couvert d'un humour plus que limite, il nous glisse insidieusement tout ce qui le dérange, c'est à dire, presque tout. Son ton et son humour de façade ne nous échappent pas. Il se mêle de tout, y compris des discussions que je peux avoir avec mes enfants au sujet d'une mauvaise note ou sur leurs petits tracas quotidiens. Il porte un regard critique sur tout. En quelques jours nous sommes tous les trois sur le qui vive. Je note que mes enfants ont perdu leur spontanéité. Ils se tiennent au garde à vous avec une contrainte qui se lit sur leur visage. Particulièrement ma fille qui d'habitude est bout en train, prompt à rire, là elle est silencieuse et quand elle parle, on la sent se crisper attendant la sentence humoristique qui ne manque pas de tomber. Mon fils quant à lui, d'habitude rêveur et nonchalant esquive, se faufile tel un chat. Il a vite fait d'éviter les situations embarrassantes, mais n'échappe quand même pas aux réflexions, genre : "ah ! Je suppose qu'on a mis du plomb dans tes chaussures pour que tu traînes si lourdement les pieds!" Il ne sera pas épargné sur ses cheveux longs qui lui mangent le visage, sur la quantité des céréales qu'il met dans son bol ou encore son pantalon qui lui tombe à la moitié du caleçon.. Il semble mieux encaisser que sa soeur, il la conseille d'ailleurs : "Non, ne bois pas ce jus d'ananas , c'est celui d'O." "Enlève tes pieds du canapé, il arrive"etc.. Pour ma part, j'observe dubitative, soufflée de l'impertinence, du manque certain de respect de nos individualités. Je reste un jour ou deux sans voix. Je me dis qu'il va entendre , sentir, comprendre que là, il dépasse les bornes, qu'il nous dérange grave. J'ai même honte de le confronter tellement je suis choquée qu'il ne sache pas avoir la juste distance et attitude qu'implique tacitement le fait que nous soyons colocataires. Je n'échappe pas à son humour, je commence à rétorquer un peu lourdement, accentuant sur nos différences. Il a même osé me reprendre à plusieurs reprises sur ma façon désorganisée de débarrasser la table ou encore celui de mettre le gruyère râpé dans la contre porte du frigo alors qu'il y a une boite à fromage. Je me suis retenue à plusieurs reprises de lui casser un saladier sur la tête, ou de lui faire avaler la boite à oeufs, coquilles comprises.


Les enfants me prennent à part et commencent à me dire qu'ils ne le trouvent pas très sympa, même si il en a l'air. C'est vrai que par ailleurs il se comporte toujours comme un homme parfait. Ce décalage est extrêmement dérangeant, neuf jours qu'il est là, et déjà il instille le chaud comme le froid avec ses réflexions de plus en plus nombreuses toujours sous couvert de ce putain d'humour qui commence à nous sortir par les trous du nez et nous met sur la défensive en permanence. Je décide de lui parler franchement pour tenter de trouver un compromis et surtout qu'il arrête de nous juger toutes les 4 minutes, avec son humour déguisé. Je veux l'entendre nous dire ce qui ne va pas, qu'il se positionne et après ça on négocie, ou pas...

Intérieurement, tout va vite. Plus ça va, plus j'observe et décortique sa personnalité. Tout vient se caler dans mes p'tites cases. Hum, obsessionnel, dictateur qui n'en a pas l'air, passablement tyrannique avec son humour, intransigeant, ne semblant pas se remettre en question, doucereux et protecteur par ailleurs, des associations de comportements qui me hérissent le poil, ça va pas le faire !! C'est en ayant déjà intuitivement décidé qu'il ne resterait pas que je l'ai confronté avec tout de même beaucoup de diplomatie. D'entrée de jeu, il se démerde pour me renvoyer les questions avec beaucoup de talent. Il n'a pas bien compris le garçon à qui il a à faire, quand je mets cartes sur table, c'est franc, sensible, je m'implique, c'est direct, sans détours, j'évite de "tuer" avec le "tu es", sans manigance ni manipulation possibles. Phrases courtes et simples qui attendent des réponses claires. Il nie, l'air faussement surpris. Bref, il a très mal supporté la confrontation. Il ne s'est à aucun moment remis en question. Il a choisi de dire que c'est nous qui ne sommes pas adaptés et que lui est parfait. (ça on le savait !) Je n'ai pas relevé pour ne pas monter dans les tours, ça ne sert à rien. Nous décidons, puisqu'il n'y a pas de compromis possible qu'il parte à la fin du mois. Je lui laisse même le loisir de le dire lui même, soulagée qu'il le fasse. Il monte dans sa chambre vexé.

Je ne ferme pas l'œil de la nuit. Levée à l'aube avant hier matin, j'attends la suite anxieuse, prompt à réagir de façon intransigeante au moindre signe négatif. Il descend, dit bonjour de loin, et sort acheter du pain sans un mot. Il revient, se sert un café et remonte dans sa chambre. Tout est calme. Puis je l'entends téléphoner, sa voix porte, manifestement il ne sait pas que je l'entends. J'ai du supporter pendant une heure de l'entendre déverser tout son fiel avec une mauvaise foi remarquable. N'y tenant plus, sous les propos calomnieux, je demande à Lucas mon fils de quinze ans de se tenir prêt à intervenir au cas où, (le voisin, le téléphone etc). Je n'ai pas peur, en cet instant je suis une louve aux yeux et à la détermination d'acier. Il est hors de question que ce type reste une heure de plus ici. Je monte, je frappe à la porte, j'ouvre sans attendre. Je le fusille du regard, je le prends sur le fait. Je lui dis promptement de faire ses valises et de partir immédiatement, que j'en ai assez entendu pour avoir la confirmation de ses mauvais sentiments envers nous. Je rajoute que je vais lui rendre son argent pour qu'il n'ait surtout pas l'occasion d'en placer une. De toutes façons il se sent tellement mal d'avoir été pris en flagrant délit dans sa conversation , qu'il dit ok d'un air con. Je redescends, j'appelle Mr A pour qu'il vienne. Il est là dix minutes après, nous buvons un café sur la terrasse, l'air faussement tranquille. Nous l'observons faire ses allées venues avec ses sacs. Quand il a fini, il s'avance car il veut récupérer son fric, je lui demande d'attendre deux minutes que je vérifie la chambre. Après un état des lieux rapide, je lui tends son argent, lui souhaite une bonne continuation et referme la porte derrière lui. Piouffffffff.

28 commentaires:

  1. Difficile d' opter pour la colocation. C' est un pari risqué. On fait surgir brutalement quelqu' un dans l' intimité de la maison là où il n' y avait jusqu' alors que de l' intimité. Faire venir un(e) étranger(ère) c' est devoir définir des règles là où il sera difficile de délimiter constamment une frontière dans le quotidien. Et c' est certainement mission impossible quand le quotidien et l' intime se confondent...BisOus du bleu des Nouveaux Mondes...

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  2. Rude vie en communauté.
    Ça a l'air galère de devoir partager un espace de vie avec des inconnus.
    Je vais garder mon petit studio, je crois.
    Mais l'espoir n'est pas perdu, il y a bien quelqu'un de bien sur terre pour partager cette maison !

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  3. Bonjour Colombine,

    Eh bien...Terribles ces confrontations avec l'habitant. Peut-être faut-il se rendre à l'évidence : La plupart des gens sont invivables !

    N'empêche, vous auriez du contacter l'employeur du premier voleur et jouer de harcèlement avec le second, car c'est bien volontairement qu'il vous a fait subir ces sarcasmes, coup de fil compris.

    Je vais rester sur mon bateau, en cas de coup dur, un tonneau suffira !
    Courage et si vous voulez sous-louer, prenez un bon ami, un cousin ou quelqu'un que vous connaissez déjà. Ce sera plus simple...

    Bonsoir !
    Jack.

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  4. de l'analyse , à la conclusion de ne pas subir

    j'aime bien ta réaction .

    oui , louve te va bien !

    v'ap

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  5. Hervé--> Tu as sans doute raison, je rêve un peu trop, j'imagine toujours le bon côté des choses en gommant ce qui peut être mauvais. Et là suis confrontée à la dure réalité.Bisous bleus :)

    Balmolok--> L'espoir s'étiole à vitesse grand V. J'ai un mal fou à envisager quitter les lieux. Dans quelques mois, quand j'aurai mon diplôme, je pourrai payer le loyer, mais là, mon salaire d'étudiante ne suffit pas. Bouh ! Cet endroit est magique pas vraiment cher en plus en regard du reste des loyers par ici. Je ne sais plus quoi faire. Déménager reste la solution, mais l'idée de payer 300 euros de moins pour un appart de 70 m2 où il manquera au moins une chambre et bien sûr plus de jardin, ça me fout les boules ! 300 euros ! me manque 300 euros !! Sans compter qu'avec mon salaire d'étudiante, je ne passe pas au niveau des agences et des conditions requises, je ne pourrai même pas prétendre à un mauvais P4. J'ai les boules!
    Oui, je fais Causette!! Mince pourquoi il n'y a pas une gentille personne là qui me tomberait du ciel. Cette maison est si spacieuse. La chambre en question est un véritable appart dans la maison (50 m2+sdb,wc,placards), ne manque que la cuisine, il y a même deux baies vitrées sur un grand balcon avec vue sur les toits et les jardins... Pff.. La coloc idéale quand même.. (et nous, on est adorable ! 'fin presque !:)
    Une bise Jolie d'âme et bon rétablissement !

    Rackham Le Rouge--> Bienvenue par ici.
    Je ne pense pas que tous les gens sont invivables, mais comment le desceller ?
    Quant à me venger d'eux, je n'ai pas les épaules assez solides et je manque cruellement d'énergie en ce moment, mes priorités sont ailleurs et largement monopolisées par mes études.
    J'ai bien évidemment ratissé autour de moi dans mes connaissances, mais tout le monde est casé.Bouh !
    Bonne soirée Mr jack sur les flots.

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  6. V'ap--> Louve je suis, quand il s'agit de me défendre moi et mes proches. Je suis capable de concession mais pas de soumission!
    Je t'embrasse Mr. :)

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  7. C'est d'autant plus difficile, Colombine, que tu as, depuis (je suppose) pas mal de temps, pris grandement possession des lieux.
    Ce n'est pas comme si deux colocataires entraient dans un nouveau logement, ensemble.
    Il te faudra trouver la perle rare, je crois !
    Ne penses-tu pas qu'une collocation féminine serait plus judicieuse ?
    Du style, jeune étudiante !
    D'après la description de cette maison et les photos qui l'illustrent, tu as fichtrement raison de te battre pour y rester !

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  8. Et puis aussi, pour te faire sourire... dommage que je ne recherche pas une colloc dans ta ville !

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  9. On ne connait les gens que dans la durée mais tu vas bien tomber sur quelqu'un de correct ? Bel appart! Sacré carractère! Grosse bise

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  10. Hé bien petite Colombine il t'en arrive des aventures ... ;o)
    Enfin ce genre d'aventure que l'on aimerait pas avoir bien évidemment , la vie grouille de personnes intéressantes , respectueuses , je suis certaine que tu trouveras un ou une co-locataire à la hauteur de tes espoirs sans que tu sois dans le désespoir ni la peur ...
    Je suis comme Bérénice , dommage que je n'habite pas près de chez toi , cela aurait surement intéressé ma fille qui cherche un logement avec ma petite fille ;o)
    Je croise les doigts pour que tu trouves une personne correspondant à tes attentes et que le futur se tisse dans l'harmonie et la sérénité ...

    Douce journée petite dame et des brises sur tes joues ... :o)

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  11. Bérénice--> Il y a juste un an que j'habite là, effectivement j'ai décoré avec passion... Notre trio est soudé il est difficilement démontable voire même peut être impénétrable pour quelqu'un qui voudrait prendre possession des lieux + ses habitants. Mais une coloc est un partage des lieux dans la convivialité et le respect et non prendre possession des personnes. L'amitié est possible et souhaitée même, mais pas de relation trop intime, sinon on rentre dans une relation de "couple". Et là le débat est sans fin.....
    J'avais envisagé plutôt une femme en ces lieux avec éventuellement un enfant. Mais il semblerait que les femmes soient casées. Seuls des messieurs se retrouvent avec une main devant, une autre derrière, (séparation bien souvent), ils laissent tout à leur compagne et ont du mal à tout reconstruire, du moins momentanément...
    Pour les étudiants ,j'y ai pensé, mais je n'habite pas Nimes même, je suis entre Nimes et Montpellier, dans un charmant village, il faut donc une voiture..
    Je vais tenter de tenir jusqu'à la fin du mois avant de prendre une décision, on ne sait jamais.. Merci en tous cas. :)

    Toutaubord--> Oui, la durée.. c'est donc un coup de poker ! Je ne vais pas pouvoir réitérer les mauvaises aventures les unes derrière les autres.. Il en va de notre équilibre..
    Un sacré caractère bien trempé, oui, mais avec beaucoup de bienveillance et une convivialité certaine...
    Bise et courage à toi sur ton chemin...

    Marie--> Je croise les doigts et j'aurai été ravie de rencontrer ta fille et ta petite fille... :)
    Une belle journée à toi aussi avec des bisous.

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  12. Il faut que tu tiennes le coup, Colombine ! Ta maison semble être un havre de paix...

    Nous ne sommes pas très loin, l'une de l'autre... j'habite Montpellier !

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  13. Bérénice--> Je craque ! Mais je laisse de côté pour aujourd'hui... mon TFE me crie de revenir me pencher sur lui..

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  14. Je t'admire! La coloc serait une solution inenvisageable pour moi : JE suis invivable! Sourire. Raconte nous la suite en tout cas!

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  15. Comme Bérénice, je pense qu'une fille, ou un stagiaire (avec voiture) serait bien. J'en parle à Alice, tiens, elle vit à Nîmes et brasse du monde, on ne sait jamais...

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  16. Ah mais ça doit être terrible d'héberger un étranger chez soi et surtout s'il se permet en plus d'en faire trop !
    En même temps, sincèrement, je n'aimerais pas non plus être colocataire…
    :-))

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  17. Helianthine--> Et bien en couple ,je peux être 'invivable' parce que j'ai des attentes, je veux par exemple que mon compagnon anticipe parfois sur mes besoins, qu'il soit attentionné au moment voulu, qu'il soit toujours de bonne humeur.. :))))
    Là, du coup je n'ai pas ces attentes et ses besoins de marques d'affection, je suis calme et autonome et presque idéale :)))) (j'ai dit presque..)Encore faut il que l'autre ne se prenne pas pour mon père, mon frère, mon mari et reste à sa place tout simplement...

    La mère castor--> je compte sur toi pour me faire de la pub, puisqu'on est voisines... :) merci. Oui, une fille, sans faire de discrimination, je crois que je serai plus détendue, 22 ans que je travaille dans un milieu de femmes, j'ai l'habitude de mes pairs...

    Monsieur Poireau--> bienvenue ici... Je ne le vis pas comme terrible dans mon esprit, je me projette dans l'état d'esprit de l'auberge Espagnole.. ça a quelque chose de structurant, on remplit mieux le temps, ça donne du soutien dans la solitude.. Disons que par nécessité on peut faire un effort de sociabilité.. cet endroit est un paradis, je préfère le partager que le quitter et me retrouver dans un appart minable... Certe, c'est un choix..

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  18. Ah non, vivre avec une personne complétement étrangère chez moi, ça je ne pourrais pas.
    Je sais : en même temps, on a pas toujours le choix, mais je suis très individualiste par moments ...

    Sur ce coup là, je t'admire.
    Vraiment.

    Ceci dit : courage le (ou la) bon(ne) coloc, ça doit sûrement exister ...

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  19. Quels conseils donneriez-vous aujourd'hui à qqu'un qui se lancerait dans la même aventure? Suivez ces conseils.

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  20. Mais quelle galère!! Je t'admire moi aussi d'envisager le partage de ce superbe espace.
    Une idée comme ça: il n'y a pas de Pierrot dans ton coin? sourire...

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  21. Hé bien il t'en arrive des trucs depuis que je ne suis venue...
    Garde le moral Doucette...tout arrive lorsque l'on s'y attend le moins...
    J'ai bien compris que ça urge...
    te Smouicke et ++++
    Carhi.

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  22. C'est pas évident ! Essayer un ou une étudiant(e) en médecine, ils sont rarement là aux heures "familiales". Pourquoi ne pas louer seulement la chambre avec les commodités ? Et préciser quelques règles dès le départ.
    Dans mon immeuble, il y a une dame âgée qui loue une chambre 5j pour un cadre qui habite en province, mais travaille en Idf. C'est un super calme, célibataire, la cinquantaine, je dois avouer.

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  23. Hello tous !!
    Bon, il n'y a rien à faire aucune femme ne se présente, par contre demain rv avec un jeune infirmier de 30 d'origine asiatique avec qui j'ai longuement discuté qui semble avoir un esprit zen qui me plait bien... à suivre...
    la bonne soirée à vous tous et merci de votre soutien et vos réactions...
    Je vous prie de m'excuser je ne blogue pas vraiment en ce moment , pas bcp de temps.. quand je suis en cours ça m'épuise les neurones...mais la semaine prochaine, je suis en stage et là mon esprit est plus libre..
    à tout vite..
    colombine

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  24. Oui, Mr A m'est d'un grand soutien en ce moment!! :) Je le trouve en super forme !! :)

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  25. Il semblerait que ce jeune homme infirmier, soit bien sympathique.. je croise les doigts... Il arrive 1er juin, ouf... Faisant le même métier, on aura au moins ça en commun, ce qui n'est pas rien.. car dans ces corps de métier, on en a des choses à se dire.. certainement pour évacuer l'intensité de nos journées...
    Bien à vous..
    Bonne soirée, à tous.. :)

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  26. Ouh là là quelle aventure ! Tu n'as pas eu de chance jusqu'à maintenant... J'espère que ça va changer et que tu pourras garder cette magnifique maison ! (J'adore le jardin !)

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